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ECCLESIASTE

Il y a un temps pour chaque chose.
Il y a un temps pour naître
et un temps pour mourrir.
Il y a un temps pour pleurer
et un temps pour rire.
Il y a un temps pour se taire
et un temps pour parler.
L'homme traverse la vie comme une ombre.
Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie ne pourra jamais semer ni moissonner.
J'ai découvert aussi que les hommes peinent et s'appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin.
Cela est aussi inutile que de poursuivre le vent.
Bien sûr, l'insensé qui se croise les bras se laisse mourir de faim.
Mais il vaut mieux s'accorder un peu de repos que s'éreinter à un travail qui n'a pas de sens.
Deux hommes associés sont plus heureux qu'un homme solitaire.
A deux ils tirent un bon profit de leur travail. Si l'un d'eux tombe, l'autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s'il tombe il n'a personne pour le relever.
Lorsqu'on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n'arrive pas à se réchauffer.

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34 articles taggés débat de société

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Sauver l'universel humain

 
 
Sauver l’universel humain
 
 
Cinquante ans après Mai 68, la perspective de législation sociétale nous invite à nouveau à nous interroger sur les droits individuels. Se prononcer sur l'universel humain est le passage obligé.
La version simpliste « il est interdit d'interdire », on le voit bien, ne résiste pas au réel. En effet il faut bien continuer d'interdire, même si c'est autrement.
C'est la signification, et du coup la limite, des droits individuels qui est en cause.
Vingt ans avant Mai 68, il s'agissait bien aussi de droits individuels dans la Déclaration des droits de l'homme promulguée par l'ONU en décembre 1948. Cette déclaration avait cependant pris soin de se donner le qualificatif « d'universelle ».
Elle s'est attiré l'accusation d'être occidentale et de vouloir imposer à tous les peuples ce que les pays occidentaux, férus de leurs valeurs et traditions, ont présenté comme ayant une portée universelle. Ce qui était vrai pour une large part, mais qui aurait réclamé pourtant bien des traductions culturelles.
Maintenant c'est à l'intérieur de bien des groupes humains, et principalement des pays occidentaux, que s'instaurent des clivages lourds d'enjeux anthropologiques.
Va-t-on vers l'éclatement de l'universel ? C'est là une préoccupation majeure pour l'avenir de nos sociétés développées. Le code civil français avait beau être encore en matière de mariage et de procréation le décalque sécularisé d'une éthique où se mêlaient l'inspiration chrétienne et la pensée des Lumières, il n'en était pas moins un acquis civilisationnel digne d'être proposé à tous. De façon plus générale, Jules Ferry dans les années 1880 y voyait la « morale commune ».
Claude Lévi-Strauss, relevant le défi de l'extrême diversité des cultures, dénonçait de la part de l'Occident une prétention intolérable.
Mai 68, en ces domaines sociétaux, s'est centré sur l'individualité. Ce fut d'abord pour tenter de faire reculer, comme on a dit à l'époque, « l'assujettissement à des normes prescrites par les institutions ». Lever des interdits est apparu à beaucoup une étape indispensable de cette forme de libération. Jusqu'à un excès impensable de dérégulation. Sous la pression des mentalités et de certaines entreprises militantes, c'est dans cette ligne qu'a été engagée une révision institutionnelle. La visée était déformée par ce parti pris de rejet des normes. Les malentendus l'ont prouvé. Le mariage et la procréation ne pouvaient y échapper.
Michel Foucault avait été de ceux qui argumentaient avec le plus de rigueur à l'encontre à la fois du normatif et de l'universel. Non sans rappeler, dans une seconde phase, qu'il serait vain de lever les interdits si l'on ne cherche pas à fonder une éthique de la « construction de soi ». On pourrait paraphraser son propos, et dans la même logique l'infléchir, en se demandant si l'objectif ne devrait pas être l'approfondissement de cette éthique et non d'abord le pur et simple maintien des interdits. « Poser la forme que le sujet veut donner à sa vie », selon la formule de Foucault, est sûrement la véritable tâche qui incombe aux éducateurs, aux responsables politiques, et à leur niveau à tous les responsables du Message biblique.
On ne peut défendre l'universalité du mariage dans le cadre de la différenciation sexuelle que si, dans le même temps, on œuvre pour une juste place de la femme aussi bien dans la vie familiale que dans la vie publique. Bien des stéréotypes continuent, dans la société et dans l'Église, à légitimer des mentalités et des procédés qui infériorisent la condition féminine.
On est parfaitement fondé à récuser certaines manifestations du féminisme si le point de départ est une considération positive des revendications. Dans cet esprit il est possible, et parfois indispensable, dans ce mouvement où Jean XXIII du Pacem in terris (1963) voyait un « signe des temps », d'oser discerner la part du bon grain et de l'ivraie. Voir a priori du conservatisme dans la défense du mariage hétérosexuel relève d'un jugement faussé. Ne pas voir la nécessité de faire droit, de manière plus significative, à la dignité de la femme dans ce partenariat masculin-féminin est une preuve de grave myopie.
Il est des droits qui n'en sont pas réellement au regard de l'universel humain et exiger leur légalisation demeure le fallacieux « interdit d'interdire ». Il est des moyens de lutter contre ces soi-disant droits qui desservent la cause de l'universel humain.
GASTON PIETRI, PRÊTRE DU DIOCÈSE D'AJACCIO
Tags : débat de société
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#Posté le mardi 08 mai 2018 06:15

La féminité se construit d'abord en famille

 
 
La féminité se construit d’abord en famille
 
« La féminité fait partie de la transmission naturelle »


François-Xavier Bellamy
Professeur de philosophie, auteur (1)


La féminité est-elle une valeur à transmettre au sein de la famille ?
François-Xavier Bellamy :
La famille est le premier lieu de transmission, celui où se transmet l'héritage familial, qui constitue une première représentation du monde, une certaine idée du bien et du mal, de la personne et
des relations humaines.
Pour chacun d'entre nous, apprivoiser son identité d'homme ou de femme a commencé par là. La féminité fait
donc partie de cette transmission naturelle.
Or il existe dans la société un sentiment partagé selon lequel tout ce qui vient des générations précédentes
serait susceptible de restreindre la liberté de ceux qui vont les suivre.
Beaucoup de parents et grands-parents ont intégré l'idée, non sans souffrance, qu'il faut transmettre le moins possible afin de ne pas enfermer leurs enfants ou petits-enfants dans des représentations forgées avant eux. Certes, il existe une transmission implicite mais la parole demeure irremplaçable.
Dans bien des familles, on se parle peu des questions essentielles et la génération suivante, loin d'être libérée, s'en trouve démunie, y compris lorsqu'il s'agit de devenir à son tour père ou mère.
Comment cela se traduit-il sur la construction de l'identité féminine ?
F.-X. B : C'est par la transmission que passe la culture qui nous permet de discerner le sens de l'altérité
entre les sexes. Cette crise de la transmission est donc aussi une crise du sens de l'altérité.
Notre société est traversée par un courant qui appelle à la déconstruction des différences.
Pourtant, notre nature est marquée par l'altérité : chacune de nos cellules est sexuée.
Rien ne s'accomplit de naturel en nous sans la médiation de la culture.
Nier les différences sexuelles reviendrait à nier la féminité.
Beaucoup de jeunes filles ont du mal à apprivoiser leur identité. Elles se cherchent des modèles, obéissent
à des stéréotypes.
La crise de l'altérité complique aussi les relations entre filles et garçons. Elles sont devenues plus violentes, en raison de l'impact de la pornographie qui est, pour les jeunes, l'une des premières sources d'information sur
la sexualité.
Peut-on à la fois préserver l'altérité entre les sexes et mettre fin aux inégalités ?
F.-X. B : On ne peut pas lutter contre les inégalités en niant la réalité de l'altérité. Vouloir effacer les différences, c'est construire la pire des inégalités, c'est susciter une société qui finit par interdire aux femmes d'être ce qu'elles sont.
Dans notre société, le modèle dominant est le modèle masculin le plus caricatural, qui se donne pour
critères de réussite l'argent, la carrière, la domination.
Reconnaître l'altérité, c'est reconnaître la singularité que les femmes peuvent apporter et construire une société
pour assurer à la fois l'égalité et l'accompagnement spécifique de chaque parcours de vie.
Nous devons apprendre à nous respecter tels que nous sommes, à apprivoiser cette altérité qui fait à la fois le
mystère, l'épreuve et la fécondité de notre condition humaine.
Recueilli par France Lebreton
(1) Les Déshérités ou l'urgence de transmettre, éd. Plon, 17 €.
 
Tags : débat de société, féminité
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#Posté le vendredi 10 mars 2017 03:14

Et voilà le travail ?

 
 
Et voilà le travail ?
 
 
Tandis que j'écris ces lignes, la manifestation anti-loi El Khomri se regroupe devant le siège du Medef.
Une tribune, signée d'un collectif d'universitaires (Le Monde du 4 mars), soutient cette loi.
Beaucoup reprochent aux signataires de ne rien y connaître puisque leur statut les protège autant qu'on peut l'être.
Mais les opposants radicaux au projet, qui sont-ils ? Qui sont les 7 Français sur 10 qui, selon un sondage
Odoxa publié dimanche dernier par Le Parisien-Aujourd'hui en France et abondamment repris par les médias, ne veulent pas de la future loi ?
Ceux qui ont besoin d'une réforme qui les aide à trouver du travail, à en retrouver, à être moins précaires, moins pauvres, que répondent-ils aux questions que leur pose l'institut de sondages ?
Bien sûr la loi ne concerne pas seulement ces derniers, elle aurait un impact sur tous les salariés du secteur privé, soit près de 16 millions d'entre nous.
Et si ces salariés, qui sont en poste, étaient sur-représentés dans les 7 Français sur 10 qui rejettent la loi,tout simplement parce qu'ils ne s'imaginent pas chômeurs un jour, d'autant moins que, par leurs diplômes, par leur secteur d'activité, par l'époque à laquelle ils sont entrés dans la vie active et par leur talent accessoirement, ils se sentent à l'abri du chômage et n'entendent rien lâcher de ce qui les en protège ?
Et si les environ 7 millions de salariés du secteur public ou semi-public, que cette loi ne concerne pas, étaient eux aussi sur-représentés parmi les opposants, au nom de leurs convictions en général et pas au nom de leur compétence pour juger de l'efficacité des mesures ?
Et si les retraités eux aussi étaient sur-représentés, au motif qu'eux mêmes étant entrés sans problème dans l'entreprise il y a quarante ou cinquante ans, ils n'admettent pas que les plus jeunes soient moins chanceux ?
Et si, parmi la population étudiante hostile à la loi, les diplômés étaient sur-représentés, au motif qu'ils se savent moins menacés que les autres par le chômage et veulent entrer dans la vie active avec toutes les garanties de leurs aînés ?
Et si la minorité de Français la plus favorable au projet de loi El Khomri était à chercher parmi ceux dont elle pourrait en priorité faciliter la vie ?
Ceux qui en ont le besoin le plus criant ?
Il y a exactement dix ans, près d'un jeune actif sur quatre était au chômage.
L'article de la loi pour l'égalité des chances concernant le contrat première embauche (CPE) déchaîna une telle hostilité que le gouvernement y renonça.
Pas plus à l'époque qu'aujourd'hui, je ne me suis sentie assez au fait de ses répercussions éventuelles pour juger de cet article en lui-même.
En revanche, ce que j'avais sous les yeux, c'était beaucoup de jeunes sans emploi. Pas ceux qui avaient réussi les concours de la fonction publique, pas ceux qui avaient intégré de bonnes, voire « grandes » écoles de commerce, mais à peu près tous les autres.
Quand les opposants au CPE ont eu gain de cause, je me suis posé la question à laquelle je savais que je n'aurais jamais de réponse : combien de ces jeunes allaient être maintenus dans le chômage et la précarité par l'abandon du CPE ?
Depuis, la crise de 2008 est venue aggraver la situation. Moins de commandes dans les carnets, moins d'embauches évidemment.
La crainte de nouveaux attentats n'arrange rien, il suffit de voir l'impressionnante file de taxis qui attendent les touristes au pied de la tour Eiffel, si peu animée ces derniers temps qu'il m'est arrivé de la croire fermée.
Depuis, aussi, j'ai vu de mes yeux des patrons attraper une maladie mentale pas jolie à voir, la phobie de l'embauche.
Au point que plus d'un exige de certains jeunes travailleurs qu'ils s'établissent auto-entrepreneurs pour rémunérer en honoraires des tâches qu'il y a peu ils rémunéraient en salaire.
Nassim Nicholas Taleb, ancien trader libano-américain devenu analyste du risque notamment dans la finance, dit du salariat qu'il est une addiction aussi puissante que l'héroïne ou le sucre.
Il serait bien de faire en sorte de libérer raisonnablement les salariés de cette addiction afin que les patrons puissent renouer, raisonnablement, avec les délices de l'embauche.
Chronique de Geneviève Jurgensen
 
Tags : Code du Travail, débat de société
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#Posté le dimanche 13 mars 2016 13:30

Modifié le dimanche 13 mars 2016 13:50

l'avortement

 
l’avortement
 
l’avortement
 
Dans une tribune publiée sur Le Figaro et Famille chrétienne, 7 évêques réagissent à l'attaque subie par Mgr Marc Aillet :
 
« Peut-on encore parler de l'avortement aujourd'hui ? Il est suffisamment rare que ce sujet revienne dans le débat public pour ne pas saisir l'occasion de parler de ce « drame existentiel et moral » (pape François). La promulgation de la loi Santé le 27 janvier dernier nous permet de le faire.Il ne s'agit évidemment pas de porter des jugements sur les personnes, encore moins de culpabiliser. Refusant les caricatures, les amalgames et les invectives, nous souhaitons prendre le temps d'expliquer.
 
Depuis 1975, la loi Veil a consacré la possibilité d'avorter. En 2016, le bilan est dramatique. Alors que le nombre d'avortements reste élevé et constant, trois phénomènes nous permettent de lire en creux un profond malaise social : de moins en moins de médecins acceptent de commettre des avortements ; des plannings familiaux ferment par manque de militants ; des sites Internet proposant des solutions alternatives à l'avortement connaissent un fort succès.
 
La dernière loi Santé n'est qu'une fuite en avant.La suppression de la notion de « détresse », en 2014, et à présent du délai de réflexion avant de procéder à l'avortement revient à exercer une pression de plus sur les femmes.
Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l'acte d'avortement, les femmes, soient trop peu écoutées, au profit d'un « combat pour les droits des femmes ». On occulte la violence létale vécue par les enfants à naître et la violence physique et psychologique vécue par leur mère lors d'un acte d'avortement.
Pour la loi, l'avortement est un « droit ». Dans les faits, c'est surtout un drame.
 
C'est le drame des femmes qui vivent un traumatisme : avant d'avorter, elles portaient un bébé, elles portent à présent en elles un fardeau. Beaucoup ont eu le sentiment de ne pas avoir reçu l'aide et le soutien qui leur aurait permis d'accueillir leur enfant, de le bercer, de le caresser.
 
L'avortement, c'est le drame des enfants éliminés avant de naître. Les nouveau-nés sont des êtres fragiles. Lorsqu'ils viennent à la vie, ils deviennent le trésor d'une famille, le cadeau de Dieu. Leur innocence nous bouleverse.
L'avortement, c'est le drame de la déresponsabilisation des pères. Combien de pères se sont-ils délestés de leur rôle, par indifférence ou sous le poids de la pression de leur entourage ? Il faut aussi souligner le désarroi de certains d'entre eux, autant en « quête » qu'en « perte » d'une identité qu'ils peinent à assumer.
L'avortement, c'est un drame social. Dans notre pays, il est à présent si banalisé qu'il est difficile d'exprimer une opinion divergente. Une mentalité abortive s'est développée, articulée autour du refus de l'autre, de la vie et de la précarité humaine. Cette mentalité introduit le soupçon dans les liens familiaux : mes parents auraient-ils pu m'empêcher de naître ?
La miséricorde portée par le pape François n'est pas sélective, parce qu'elle ne se conçoit pas sans la vérité. « La plaie qu'est l'avortement constitue un attentat contre la vie. Laisser mourir nos frères sur les bateaux dans le canal de Sicile constitue un attentat contre la vie. [...] Le terrorisme, la guerre, la violence, mais aussi l'euthanasie, constituent des attentats contre la vie » (pape François, extrait du discours du 30 mai 2015 adressé à l'association Scienza e Vita).

Nous ne voulons pas juger les femmes. Devant le poids de leurs souffrances et la complexité de leurs déchirements intérieurs, nous répondons comme le pape François : « Qui suis-je pour juger ? » Ce sont les drames existentiels que nous accueillons au quotidien.
 
Nous disons notre refus d'opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. Comme le pape François nous y invitait encore le 28 janvier dernier, nous devons relever « le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort ».
Nous appelons au droit à la vie pour tous. Et au droit à l'avis.
 
Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d'Ajaccio
Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon
Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban
 
Le Figaro 30 janvier 2016
 
Ce n'est pas la première fois que Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, est vilipendé par les gauchistes locaux. Ces derniers se sont livrés dans la nuit d'hier à une nouvelle campagne d'affichage odieuse contre l'évêque traité, sur ces affiches « d'homophobe, d'intégriste et de fasciste ». Rien moins... Le Salon Beige nous raconte ce matin ce qui s'est passé cette nuit à Bayonne :
« Hier soir, deux gauchistes ont été pris sur le fait en train de coller cette affiche dans tout Bayonne. La police prévenue, elle les a interpellé en flagrant délit. Après une prise d'identité, les policiers sont partis. Les gauchistes sont repartis coller en toute impunité. »
Tags : débat de société, avortement, Bayonne
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#Posté le jeudi 04 février 2016 02:51

Modifié le jeudi 04 février 2016 03:11

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