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ECCLESIASTE

Il y a un temps pour chaque chose.
Il y a un temps pour naître
et un temps pour mourrir.
Il y a un temps pour pleurer
et un temps pour rire.
Il y a un temps pour se taire
et un temps pour parler.
L'homme traverse la vie comme une ombre.
Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie ne pourra jamais semer ni moissonner.
J'ai découvert aussi que les hommes peinent et s'appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin.
Cela est aussi inutile que de poursuivre le vent.
Bien sûr, l'insensé qui se croise les bras se laisse mourir de faim.
Mais il vaut mieux s'accorder un peu de repos que s'éreinter à un travail qui n'a pas de sens.
Deux hommes associés sont plus heureux qu'un homme solitaire.
A deux ils tirent un bon profit de leur travail. Si l'un d'eux tombe, l'autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s'il tombe il n'a personne pour le relever.
Lorsqu'on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n'arrive pas à se réchauffer.

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34 articles taggés débat de société

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Joyce Carol Oates Un livre de martyrs américains roman

 
 
Joyce Carol Oates Un livre de martyrs américains roman
 
Résumé :
2 novembre 1999. Luther Dunphy prend la route du Centre des femmes d'une petite ville de l'Ohio et, se sentant investi de la mission de soldat de Dieu, tire à bout portant sur le Dr Augustus Voorhees, l'un des « médecins avorteurs » du centre.


De façon éblouissante, Joyce Carol Oates dévoile les mécanismes qui ont mené à cet acte meurtrier. Luther Dunphy est à la fois un père rongé par la culpabilité car responsable de l'accident qui a causé la mort d'une de ses filles, et un mari démuni face à la dépression de sa femme. Pour ne pas sombrer, il se raccroche à son église où il fait la rencontre décisive du professeur Wohlman, activiste anti-avortement chez qui il croit entendre la voix de Dieu. Comme un sens enfin donné à sa vie, il se sent lui aussi chargé de défendre les enfants à naître, peu importe le prix à payer.


Dans un camp comme dans l'autre, chacun est convaincu du bien-fondé de ses actions. Mené par des idéaux humanistes, Augustus Voorhees, le docteur assassiné, a consacré sa vie entière à la défense du droit des femmes à disposer de leur corps. Les morts de Luther et d'Augustus laissent derrière eux femmes et enfants, en première ligne du virulent débat américain sur l'avortement. En particulier les filles des deux hommes, Naomi Voorhees et Dawn Dunphy, obsédées par la mémoire de leurs pères.


La puissance de ce livre réside dans l'humanité que l'auteure confère à chacun des personnages, qu'ils soient « pro-vie » ou « pro-choix ». Sans jamais prendre position, elle rend compte d'une réalité trop complexe pour reposer sur des oppositions binaires. Le lecteur est ainsi mis à l'épreuve car confronté à la question principale : entre les foetus avortés, les médecins assassinés ou les « soldats de Dieu » condamnés à la peine capitale, qui sont les véritables martyrs américains ?


Joyce Carol Oates offre le portrait acéré et remarquable d'une société ébranlée dans ses valeurs profondes face à l'avortement, sujet d'une brûlante actualité qui déchire avec violence le peuple américain.

Tags : débat de société, Livres ♥
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#Posté le mardi 21 janvier 2020 02:37

Donner du sens au travail

 
 
 
Une fois par mois, l'émission « Le temps du débat », à 18 h 20 sur France Culture, aborde, en partenariat avec La Croix, l'un des événements qui ont fait l'actualité des semaines écoulées. Soignants, conducteurs, enseignants mais aussi transporteurs, avocats ou danseurs...
Depuis la mobilisation du 5 décembre, la réforme des retraites du gouvernement nourrit la contestation dans la rue.
Ses opposants dénoncent un projet injuste tandis que l'exécutif insiste sur la nécessité du changement. Mais n'est-ce pas de notre relation au travail et des conditions de son organisation qu'il faudrait discuter ?
La manière dont se déroule la vie active ne détermine-t-elle pas aussi sa fin ?
La syndicaliste Valérie Labatut, le sociologue Arnaud Mias et le député Jacques Maire en débattent et répondent aux questions d'Emmanuel Laurentin, de France Culture, et de Béatrice Bouniol, de La Croix.
Arnaud Mias Professeur des universités en sociologie à l'Université Paris Dauphine 
Donner du sens au travail
(Photo : Eyes And Pix / Lionel Faure)


Réfléchir au système de retraite, c'est aborder la question de la « pénibilité », c'est-à-dire la manière dont on compense, par un départ à la retraite plus précoce, des conditions de travail qui diminuent l'espérance de vie.
Mais la discussion actuelle devrait être également l'occasion de poser la question de la « soutenabilité » du travail. Qu'est-ce qu'un travail soutenable ?
C'est un travail où l'on peut continuer à apprendre, à transmettre, à 60 ans par exemple. Où l'on ne passe pas ses dernières années actives dans un placard.
Car l'envie d'en finir avec sa vie au travail augmente quand les conditions au travail se détériorent, et ce pas seulement d'un point de vue physique.
Aujourd'hui, les organisations du travail proposent des missions souvent dévalorisantes aux salariés de plus de 60 ans. Et de façon générale, les enquêtes du ministère du travail soulignent une régression de l'autonomie dans le travail en même temps qu'une augmentation de son intensité.
Autrement dit, au-delà des discours valorisant la créativité, les organisations du travail n'assortissent plus l'accroissement des exigences avec une plus grande liberté des travailleurs, ce qui peut s'avérer insoutenable pour les salariés âgés.
C'est une question de responsabilité collective, qui concerne les managers comme les décideurs politiques. Il s'agit non seulement de compenser la pénibilité du travail, mais de le transformer profondément. L'exemple de la Finlande pourrait nous inspirer, où l'allongement de la durée de vie active s'est accompagné de mesures concernant le travail et la formation après 55 ans. Mais une telle réflexion suppose aussi de cesser de confondre travail et emploi. Car même si globalement, il faut rester en emploi plus longtemps, c'est le partage du travail qui est à penser.
Recueilli par Béatrice Bouniol
----
 
Donner du sens au travail
Jacques Maire (Photo : Assemblée nationale/FJ)


Redonner aux jeunes de l'appétit pour le travail Jacques Maire Député LREM des Hauts-de-Seine et co-rapporteur du projet de loi sur la réforme des retraites 
« A quoi bon obliger les gens à travailler plus longtemps sans donner de sens à leur travail ? », se demande-t-on souvent, en oubliant de souligner le taux de chômage faible chez les seniors et l'augmentation de ceux qui cumulent retraite et travail.
Mais c'est sur le travail des jeunes que je veux attirer l'attention. Plus exactement, sur la distance des jeunes au travail.
Sans savoir sur quelle retraite ils peuvent compter, confrontés aux petits boulots et à la précarisation de l'emploi, les jeunes n'ont pas le même appétit pour le monde du travail que leurs aînés.
L'un des enjeux du projet de réforme actuel, c'est justement de les rassurer sur leur capacité à acquérir des droits.
Garantir qu'une heure de travail effectuée donne des points et rend tangible les droits acquis pour la retraite, c'est inciter chacun à être acteur de sa propre protection sociale à venir.
Comment s'exprime cette distance des jeunes au travail ?
Elle a deux visages. Le premier, ce sont ces jeunes, notamment dans les quartiers, qui ne s'autorisent pas d'ambition, ne se projettent pas dans un avenir professionnel.
Ce visage-là, c'est l'échec de la République. Le second, plus fréquent dans les milieux aisés, c'est une sorte d'irréalisme qui fait du travail uniquement une quête de sens et de plaisir, ignorant qu'il est tout autant, par la création de richesses, la contribution de chacun au financement des politiques sociales de son pays.
C'est aujourd'hui devenu un grand défi pour les entreprises, et plus largement pour la société dans son ensemble : comment baliser à nouveau le chemin entre ambition et travail ?
Le projet actuel tente d'y répondre en renforçant l'accessibilité aux droits et en protégeant mieux ceux qui prennent des risques. Afin de ne pas voir grandir des générations désinvesties, démotivées et, en fin de parcours, précarisées.
Recueilli par Béatrice Bouniol
----
Être attaché à son travail, c'est aussi l'arrêter à temps Valérie Labatut Secrétaire nationale CGT-TEFP 
Le système des retraites est le miroir de la vie au travail, au sens où il reflète, malgré certains mécanismes de solidarité existants, les inégalités vécues, notamment du fait de carrières heurtées et faiblement rémunérées. Ceux qui manifestent contre le projet actuel dénoncent le creusement des inégalités qu'il va provoquer, en particulier parce qu'il ne prend pas en compte les différences d'espérance de vie en bonne santé entre catégories socioprofessionnelles. Un sentiment d'injustice qui croît à proportion de la dureté des conditions de travail.
Car la pénibilité physique et l'usure professionnelle constituent des facteurs considérables d'inégalité. L'intensification des rythmes de travail et les contraintes nouvelles qui naissent des organisations du travail dans des entreprises qui se restructurent en permanence fragilisent les corps, mais également les esprits comme l'atteste la multiplication des cas de souffrance au travail. Chaque année, 130 000 salariés sont licenciés pour inaptitude et 62 % d'entre eux le sont à la suite d'un accident ou d'une maladie liés au travail.
Pourtant, le compte personnel de prévention de la pénibilité, raboté en 2017 sous la pression du patronat, ne prend plus en compte des facteurs de risques majeurs comme les postures pénibles, la manutention de charges lourdes, les vibrations mécaniques ou encore les agents chimiques dangereux. Cette invisibilité est incompréhensible.
Certes, certains travailleurs du privé peuvent bénéficier d'une retraite anticipée à compter de 60 ans s'ils justifient d'une maladie professionnelle ou d'un accident du travail, à condition d'avoir un taux d'incapacité qui varie entre 10 et 20 %. Mais est-ce la société que nous voulons ?
Attendre d'être abîmé irrémédiablement par le travail pour obtenir le droit de partir à la retraite ?
Recueilli par Béatrice Bouniol
Tags : débat de société
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 13:36

Modifié le jeudi 30 janvier 2020 16:12

Comment stopper la destruction de la nature ?

 
 
Comment stopper la destruction de la nature ? 
Robert Watson. - François Guillot/AFP
 
 
Sir Robert Watson Président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) « Humanisons le progrès » : tel est le thème du « Parlement des entrepreneurs d'avenir », les 22 et 23 janvier à l'OCDE, à Paris.
Son but : réunir des acteurs de différents domaines pour bâtir « une société plus humaine ». Invité, le président du « Giec de la biodiversité » dresse des pistes concrètes pour lutter contre l'altération à grande échelle du climat et de la biodiversité.


Vous ouvrez la rencontre par une question difficile : « Quel progrès voulons-nous ? » Ne faut-il pas plutôt y renoncer tout court, compte tenu de la gravité des enjeux environnementaux ?
Robert Watson : Une chose est sûre : à l'heure actuelle, notre manière de vivre n'est pas soutenable. Nous sommes en train de détruire la planète, avec tous les fléaux associés : le dérèglement climatique, la disparition des espèces, la dégradation des terres, des océans, de la qualité de l'air. La responsabilité en revient, avant tout, au mode de vie des classes moyennes et aisées des pays riches. Nous consommons trop : de nourriture, d'eau, d'énergie, etc. Or, dans le même temps, nous faisons face à un immense défi démographique, puisque la population mondiale va passer de 7 à 9,5 milliards d'habitants d'ici à 2050. Pour autant, je ne dirais pas qu'il faut renoncer au progrès ou en finir avec le capitalisme.
Pourquoi ?
R. W. : Parce qu'il faut être pragmatique. Certains pourfendent la globalisation, mais elle est là ! Notre monde est interconnecté, c'est une réalité. L'enjeu, c'est plutôt d'en minimiser les impacts. C'est possible. Lors de la publication du dernier rapport de l'IPBES, qui montrait une très forte dégradation des écosystèmes, nous avons appelé à des changements majeurs – « transformationnels ». Mais sans remettre en cause le modèle capitaliste. Pour ma part, je ne vois pas d'autre modèle vraiment crédible.
Quels doivent être ces changements ?
R. W. : Nous devons absolument vivre plus sobrement. Cela passera par l'action conjuguée des progrès techniques, des politiques publiques et des comportements individuels. Il ne s'agit pas de dire : « Arrêtons définitivement la viande et devenons tous véganes », mais plutôt de réduire les proportions que nous mangeons. Le risque d'un discours radical, c'est d'être accusé d'une nouvelle forme de colonialisme occidental : les pays du Sud aspirent au confort que nous connaissons, c'est légitime. Nous sommes mal placés pour imposer aux autres une sobriété qui viendrait obérer leur développement.
Pourtant, vous dites que la situation est grave et nécessite des transformations majeures...
R. W. : Oui, mais on peut encourager un développement fondé sur les énergies renouvelables – car il est clair que le monde doit en finir avec les fossiles. On peut aussi nourrir 9,5 milliards de personnes en limitant la pression sur les ressources par une agriculture respectueuse des écosystèmes – aujourd'hui, l'usage des pesticides altère dangereusement la pollinisation, indispensable à la production alimentaire. Il y a aussi beaucoup à faire pour lutter contre le gaspillage. Dans d'autres domaines comme les voyages, il est irréaliste de dire : « On arrête l'avion. » En revanche, est-on obligé de traverser la planète pour passer de belles vacances ?
On peut aussi limiter nos déplacements professionnels quand ils ne sont pas indispensables, coupler certains événements lointains, etc.
En 2019, l'IPBES a publié une évaluation mondiale de l'état des écosystèmes, la plus importante depuis quinze ans. Ce rapport a-t-il marqué une étape ?
R. W. : Nous avons fait passer deux messages, grâce à une très forte implication des médias, dont je me réjouis – environ 30 000 publications au total, ce qui est énorme. Le premier, c'est le déclin très rapide de la nature : d'après les scientifiques, un million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction. Autrement dit, nous, les humains, attentons à une grande partie de la vie sur Terre. Cela renvoie à notre responsabilité morale. Mais l'autre message, je crois, fait la différence.
Quel est-il ?
R. W. : Nous avons démontré que cette atteinte aux écosystèmes nous menace très directement. En détruisant nos forêts, nos sols, en polluant l'air, les rivières, que faisons-nous, sinon menacer la vie humaine elle-même ? Ce qui est en jeu n'est rien de moins que notre santé, l'accès à l'eau, à la nourriture... Sans parler des menaces de conflits que la pression sur les ressources fait peser. Autrement dit, la biodiversité, tout comme le climat, n'est pas un enjeu environnemental : c'est un enjeu économique, social, de développement et de paix. Sans une action décisive, nous n'atteindrons pas les objectifs de développement de l'ONU.
Pensez-vous que ce message soit entendu ?
R. W. : Oui. Car regardez ce qui se passe à Davos, en ce moment. Le Forum économique mondial était, certes, déjà conscient de l'impact du dérèglement climatique. Mais les enjeux de biodiversité n'avaient jamais été pris en compte à un si haut niveau. Pour une raison simple : le secteur privé a compris les risques, y compris pour le business, de la perte de biodiversité.
Cela vous donne de l'espoir ?
R. W. : C'est prometteur, car les conditions semblent réunies pour que les entreprises, les gouvernements, les ONG et les citoyens agissent de concert. L'une des priorités de la prochaine COP biodiversité (en Chine, à l'automne 2020, NDLR) devrait être d'aboutir à la suppression des centaines de milliards de subventions aux énergies fossiles et à l'agriculture intensive. Il est crucial de rediriger cet argent vers tout ce qui favorise un monde soutenable, les énergies renouvelables, les mobilités douces et électriques, les pratiques agricoles vertueuses, etc. Le problème, c'est que beaucoup de gens profitent de ces subventions actuellement ! Ce type de décisions politiques demande un grand courage.
Comment percevez-vous l'action d'Emmanuel Macron ?
R. W. : J'ai rencontré le président français à deux reprises. Je suis impressionné par sa connaissance et son engagement sur ces sujets. Sans préjuger de son action au niveau national – je ne serais pas capable de me prononcer là-dessus –, je suis convaincu qu'il est aujourd'hui, parmi les leaders politiques mondiaux, notre meilleure chance de placer le climat et la biodiversité au c½ur du jeu. C'est essentiel pour avancer.

 Recueilli par Marine Lamoureux


Les Rencontres de l'écologie de La Croix auront lieu du 9 au 11 juin à Angers.
Rens. : rencontresecologie.la-croix.com
Tags : débat de société, écologie
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#Posté le mercredi 22 janvier 2020 03:44

Modifié le mercredi 22 janvier 2020 03:58

La lente mue écologique de la mode

 
 
 
La lente mue écologique de la mode
 
 
Certaines enseignes, comme Monoprix ou Decathlon, se sont engagées vers un modèle plus responsable. - 
Vincent Isoré/IP3/MaxPPP
 

Le début des soldes, mercredi 8 janvier, ravive le débat sur la surconsommation et la pollution, en particulier dans l'habillement. 

Quel sera le résultat des soldes d'hiver 2020 qui démarrent ce mercredi 8 janvier, sur fond de grèves et d'une durée réduite de six à quatre semaines ? Alors que les commerçants espèrent rattraper une partie de leur chiffre d'affaires, cette période de dés­to­ckage relance, comme au moment du « Black Friday » fin novembre, le débat sur la sur­con­som­ma­tion et la pollution qu'elle engendre, notamment dans la filière textile et le secteur de la mode.
« Les soldes peuvent être vus de manière positive s'ils permettent d'écouler les invendus, affirme Raphaël Guastavi, à la direction économie circulaire et déchets, à l'Ademe. Mais ils suscitent des achats compulsifs et reflètent en outre la surproduction mondiale du secteur textile liée à la mode “rapide”, qui renouvelle les collections de plus en plus vite. »
Or cette filière émet chaque année plus de gaz à effet de serre que les vols internationaux et le trafic maritime cumulés, d'après l'Ademe. Sans compter d'autres sources de pollution, le gaspillage et le coût social à toutes les étapes de la vie d'un produit (lire les repères).
Certes, les acteurs du système ont entamé leur mue vers une mode plus responsable, sur le plan écologique et social. À la demande – émergente mais croissante – du consommateur. « La vague du tout jetable, c'est un peu fini, affirme ainsi Gildas Minvielle, à l'Institut français de la mode (IFM). Le consommateur commence à acheter “moins, mais mieux”, conscient que les ressources de la planète sont limitées et que le textile de mauvaise qualité a aussi un impact sur sa santé. »
Dans ce nouveau paysage, les acteurs « historiques » sont « aujourd'hui tous convaincus qu'il faut se transformer », décrit Yohann Petiot, qui représente les grands magasins, les magasins populaires (Monoprix...) et les enseignes de l'habillement et de la chaussure (Celio, Etam, Kiabi...). « Dans leurs magasins, ils commencent à dédier certains espaces à des vêtements de seconde main et/ou écoresponsables, à reprendre les vieux textiles pour les recycler, voire à proposer habits et chaussures à la location... »
De son côté, « Decathlon s'est lancé dans l'écoconception, cite Raphaël Guastavi, à l'Ademe. Il s'agit de penser un produit durable dès sa conception : solidité, respect de l'environnement. ».L'Ademe travaille avec le distributeur d'articles de sport sur l'affichage environnemental en magasin, « afin d'orienter le consommateur vers les achats les plus vertueux ».
De nouvelles entreprises sont aussi de la partie, telle la société 1083 qui vend des jeans et des baskets « entièrement éco-conçus et fabriqués en France (1), en circuit court », décrit Thomas Huriez, le président-fondateur. La marque propose également la location de jeans.
Pourtant « le modèle actuel, fondé sur des grands volumes et des petits prix, reste encore majoritaire », relève Raphaël Guastavi. « La contrainte du pouvoir d'achat reste forte pour de nombreux ménages », décrypte Yohann Petiot. Gildas Minvielle, à l'IFM, reconnaît que « le chemin est long, en partie car la chaîne de valeur du secteur est éclatée dans le monde entier et implique des acteurs de nationalités et métiers différents, allant du producteur de matière première (le coton, par exemple) au tissage, puis de fabrication, de transport et de distribution ».
L'inertie et l'ancienneté du modèle actuel se conjuguent à un contexte de mutation économique, plaide Yohann Petiot : « Le marché de l'habillement a reculé de 15 % en valeur sur les dix dernières années et cela ne facilite pas la transformation, dans un secteur où les enjeux d'emploi sont déjà prégnants. Et ce d'autant plus que le nouveau modèle économique n'est pas encore établi, beaucoup d'initiatives restant non rentables à ce jour. La société Vinted, qui domine le marché des vêtements d'occasion, ne gagne pas encore d'argent par exemple ». Pour accompagner le mouvement, Yohann Petiot plaide pour un soutien financier de l'État.
La loi sur l'économie circulaire en cours d'examen au Parlement « constitue une vraie avancée en faveur de la transition », souligne pour sa part Raphaël Guastavi. « En interdisant de détruire les invendus non alimentaires, le texte incite concrètement la filière à ne pas produire inutilement, souligne-t-il. Il introduit aussi une expérimentation sur l'affichage environnemental qui va dans le bon sens. »
Peut-on imaginer à l'avenir des règles plus contraignantes encore ? « C'est possible, répond Gildas Minvielle, c'est pourquoi les acteurs ont tout intérêt à progresser d'eux-mêmes. » À l'Ademe, Raphaël Guastavi se veut « optimiste, ne serait-ce que parce que les grands acteurs, français et étrangers, s'y mettent. Face à l'urgence environnementale et climatique, c'est aussi aux consommateurs de modifier massivement et profondément leurs achats ».

repères
Une industrie encore très polluante
Durant sa fabrication, un jean parcourt 65 000 km dans le monde et nécessite une quantité d'eau équivalente à 285 douches.
En France, 600 000 tonnes de vêtements neufs sont mises sur le marché chaque année, dont seulement le tiers est recyclé.
Deux dates clés pour les entreprises et consommateurs occidentaux.
 En 2013, 1 138 ouvriers du textile ont trouvé la mort dans l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh.
Et en août 2019, en marge du G7 de Biarritz, des industriels de la mode ont pris des engagements pour réduire l'impact environnemental du secteur.
(Source : Ademe, IFM)
 
 
(1) Sauf la culture du coton.
Tags : écologie, débat de société
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#Posté le mercredi 08 janvier 2020 06:19

Modifié le mercredi 08 janvier 2020 08:28

Rêve et désillusions de la maison individuelle

 
 
Rêve et désillusions de la maison individuelle


Rêve pavillonnaire, les dessous d'un modèle
À 20 h 50 sur France 5


Dévoreuse de surface agricole,
énergivore, éloignée des commerces, écoles et lieux culturels...
Et si la maison individuelle entourée d'un jardin, dans laquelle aspirent à vivre plus de huit Français sur dix, était un rêve piégeux, allant à l'encontre des nouveaux enjeux écologiques et sociétaux ? Aussi classique sur la forme que subversif sur le fond, ce documentaire, diffusé en première partie de soirée sur France 5, s'attaque à un tabou et illustre en creux la crise des gilets jaunes.
En France, plus de la moitié des logements sont des pavillons souvent construits à la campagne ou en bordure des villes. Aujourd'hui, une partie de leurs propriétaires déchantent.
La documentariste Myriam Elhadad ouvre la porte de ces maisons aux façades proprettes reliées les unes aux autres par des routes goudronnées. Des familles, dont les revenus avoisinent parfois le smic, racontent comment des prometteurs zélés les ont incitées à quitter leurs immeubles pour acheter à crédit une maison, en leur faisant miroiter l'arrivée prochaine d'une gare ou la proximité d'écoles.
Une séparation ou la perte d'un emploi, et leur rêve s'est transformé en cauchemar. Mal entretenu, éloigné de tout, leur pavillon trouve difficilement preneur.
Les maires, dont les communes se dépeuplent, se sont également laissé convaincre. Pour eux aussi, le réveil est dur. L'étalement urbain de ces pavillons, éloignés les uns des autres, nécessite de gros investissements en voirie ou infrastructures téléphoniques pour des habitants toujours en voiture et participant peu à la vie de la commune, et notamment à son financement. Ce passionnant documentaire interroge de nombreux urbanistes, qui pointent l'inadaptation de ces constructions et appellent à repenser ce modèle. Des solutions existent (isoler, partager ces maisons, densifier ces zones...). Un défi collectif de taille.
Aude Carasco

Tags : télé-radio, débat de société
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#Posté le mardi 07 janvier 2020 07:23

Modifié le mardi 07 janvier 2020 09:24

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