Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Blog de alcibiade

Photo de alcibiade

alcibiade

Blog secret

Description :

ECCLESIASTE

Il y a un temps pour chaque chose.
Il y a un temps pour naître
et un temps pour mourrir.
Il y a un temps pour pleurer
et un temps pour rire.
Il y a un temps pour se taire
et un temps pour parler.
L'homme traverse la vie comme une ombre.
Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie ne pourra jamais semer ni moissonner.
J'ai découvert aussi que les hommes peinent et s'appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin.
Cela est aussi inutile que de poursuivre le vent.
Bien sûr, l'insensé qui se croise les bras se laisse mourir de faim.
Mais il vaut mieux s'accorder un peu de repos que s'éreinter à un travail qui n'a pas de sens.
Deux hommes associés sont plus heureux qu'un homme solitaire.
A deux ils tirent un bon profit de leur travail. Si l'un d'eux tombe, l'autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s'il tombe il n'a personne pour le relever.
Lorsqu'on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n'arrive pas à se réchauffer.

  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer

Ses Honneurs (33)

  • Com' 10.000
  • Mobile
  • Tasante.com
  • Amis 100
  • Écolo
  • Saint-Valentin

» Suite

Son profil

Profil de alcibiade
alcibiade39 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Amis 1

Design by alcibiade

Signaler un abus

Infos

  • Création : 23/02/2010 à 04:21
  • Mise à jour : Hier à 06:38
  • 121 700 visites
  • 1 129 visites ce mois
  • 7 703 articles
  • 13 484 commentaires
  • 171 amis
  • 328 favoris
  • 56 206 kiffs

Tags

  • Actualités.
  • Art contemporain
  • Cinéma
  • culture
  • Exposition de tableaux
  • guerre en ukraine
  • Images
  • Images ♥
  • La Grande Librairie
  • Livres
  • Livres ♥
  • modèle photos
  • Musique classique ♪♫
  • Paris
  • Peintures à l'huile
  • Philosophie
  • Portrait
  • Portraits ♥
  • Religion et spiritualité
  • Spiritualite

» Suite

Ses archives (7 243)

  • Habiter autrement / Se reconnecter au vivant Au Bel-Air, un collectif en quête d’harmonie -
  • La mort d’un Afro-Américain bouleverse les États-Unis
  • Un poème pour la route - Je pense à l’heure
    Je pense à l’heure Où un homme a dit pour la ...
  • Ma nouvelle vie de libraire

» Suite

Ses fans (1 077)

  • sati1ktoi
  • labell421
  • AlisonDessin838
  • Motard91170
  • jaidixorteils
  • messie01
  • nabghitatas
  • Eva753
  • Adalkiki
  • pierreaix13100

» Suite

Sources (328)

  • Remyoke
  • jaidixorteils
  • gaydu123
  • nuitmagique
  • thomastio
  • rouf68
  • Motard91170
  • booykissyoou
  • Take-MyDreams
  • SamuelM33
  • differ-from-you
  • FAB48ICE

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (31 abonnés)

RSS

Retour au blog de alcibiade

34 articles taggés débat de société

Rechercher tous les articles taggés débat de société

Faut-il en finir avec le rêve du pavillon ?

Faut-il en finir avec le rêve du pavillon ?
Marie Verdier
Depuis cinquante ans, la France a privilégié le modèle américain de l'étalement urbain.
«Jamais les Français n'ont autant aspiré à un idéal résidentiel de type pavillonnaire »,constate le sociologue de l'université de Bourgogne Hervé Marchal, coauteur du livre Le Pavillon, une passion française (1). C'est le cas de neuf Français sur dix. « À l'occasion de la crise sanitaire, le pavillon a révélé sa potentialité habitante de logement total et plastique – avec garage, jardin, combles aménageables, extension possible en véranda – et sa capacité à abriter des activités sportives et de loisirs, sans oublier le télétravail », analyse le chercheur. Difficile de rivaliser...
Et pourtant, il y a pavillon et pavillon. On distingue tout d'abord, les anciens, proches des c½urs de ville. « C'est le pavillon enchanté, intégré au tissu urbain, qui se gentrifie », constate le sociologue.
Mais il y a aussi le pavillon « désenchanté », très excentré. « À partir des décennies 1960-1970, la France a été fascinée par le mauvais modèle américain de l'étalement urbain et de la civilisation de la voiture. On a encouragé cette accession à la propriété individuelle dans des lotissements au référentiel mondialisé, sans identité territoriale ni repères symboliques », poursuit le chercheur.
« Un non-sens écologique, économique et social », avait tonné l'ancienne ministre du logement ­Emmanuelle Wargon en octobre 2021, en pointant l'artificialisation des terres, la nécessité de plusieurs voitures par ménage, le surcoût – quatre à sept fois plus cher – pour collecter les ordures, apporter des transports en commun, etc. Et pour une population vieillissante, l'isolement dans ces lotissements, sans lieux collectifs, loin des services de proximité, devient critique.
Leur attractivité est trompeuse. « Ces pavillons sont sans doute les zones les plus déshéritées de demain », redoute Hervé Marchal. Dans son ouvrage « Tous propriétaires ! » L'envers du décor pavillonnaire (2), la sociologue Anne ­Lambert pointe elle aussi un monde de « HLM à plat »source d'exclusion pour des ménages endettés, éloignés des centres-villes et des bassins d'emploi.
Beaucoup d'habitants vivent, in fine, ce rêve « comme un mensonge », souligne Hervé Marchal. « Mais, précise-t-il, il faut faire des entretiens très longs avec les occupants pour que surgisse ce fort ressentiment. »
« Il n'y a pourtant pas d'hostilité à la maison individuelle », insiste ­Géraud Guibert, président de la fondation La Fabrique écologique. Des pays ont su conserver le modèle de la maison mitoyenne au moins deux fois plus dense que l'habitat pavillonnaire.
« On a retiré de l'imaginaire cette maison de ville avec ses qualités patrimoniales, ne laissant plus que le choix entre le logement collectif, qui s'est dégradé, ou le pavillon », déplore Christine Leconte, présidente de l'Ordre des architectes. Or, conclut-elle, « quand on est en vacances, ce sont les c½urs de ville que l'on visite, pas les lotissements ».
 
(1) PUF, 208 p., 15 ¤, à paraître le 8 février. (2) Seuil, 288 p., 2015, 20 ¤.
Tags : Livres, débat de société
​ 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.179.5) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 25 janvier 2023 10:11

La génération TikTok plus perméable aux contre-vérités scientifiques et au paranormal

 La génération TikTok plus perméable aux contre-vérités scientifiques et au paranormal



C'est un portrait de la jeunesse qui fait froid dans le dos. De plus en plus de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne font pas confiance à la science et se montrent ouverts aux contre-vérités scientifiques et aux croyances occultes, selon uneenquête de l'Ifop pour la fondation Reboote et la Fondation
Jean-jaurès  publiée jeudi 12 janvier. « Les adeptes des thèses conspirationnistes et plus généralement des croyances irrationnelles sont particulièrement nombreux chez ceux qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux et notamment TikTok, devenu le réseau social préféré des jeunes Français », notent les auteurs de l'enquête.
Ainsi, seul un jeune sur trois estime aujourd'hui que « la science apporte à l'homme plus de bien que de mal », alors qu'ils étaient plus d'un sur deux à le penser il y a cinquante ans (55 % en 1972). À l'inverse, ils sont 17 % à considérer qu'elle est néfaste pour l'humanité, contre 6 % en 1972.
16 % de « platistes »
Plus étonnant encore, près d'un jeune sur six est convaincu que la Terre est plate, alors que cette idée reste marginale chez les seniors. Les « platistes » sont plus nombreux chez les sondés qui se disent « religieux » et dans les classes populaires, mais surtout chez les jeunes les plus exposés à ces thèses via, notamment, YouTube (21%), Telegram (28%)TikTok  (29%).
La croyance en l'existence d'extraterrestres a aussi beaucoup de succès auprès de cette tranche d'âge : 19 % des jeunes souscrivent à l'idée que « les pyramides égyptiennes ont été bâties par des extraterrestres », soit trois fois plus que chez les seniors. Plus près de nous, le « Moon hoax » (« canular lunaire ») convainc également 20 % des sondés qui sont persuadés que « les Américains ne sont jamais allés sur la Lune ». Une proportion en hausse de 5 points en cinq ans. « Comme la plupart des théories prenant le contrepied des informations officielles, cette thèse s'avère particulièrement populaire chez les jeunes “musulmans” (46%)ou d'extrême droite (26%)», pointe l'enquête.
« Dans un brouillard informationnel post-Covid propice au complotisme »,soulignent les auteurs, nombre de jeunes adhèrent en outre à toutes les infox médicales sur la chloroquine (25%) et les vaccins à ARN messager (32%). Un quart d'entre eux (25%)croit même que l'on peut avorter avec des plantes, en particulier chez les utilisateurs de sites de microblogging, comme Twitter.

41 % des jeunes utilisent TikTok comme moteur de recherche
Enfin, à l'heure où « les réseaux sociaux comme TikTok sont accusés de favoriser les théories complotistes », rappellent les auteurs, une part significative de jeunes semble perméable aux thèses trumpistes : 24 %, en moyenne, pensent que « l'assaut du Capitole a été mis en scène pour accuser les partisans de Donald Trump ». Ils sont plus nombreux chez les utilisateurs de TikTok (29%) que chez les non-utilisateurs (19%).
Cette plus grande perméabilité des jeunes à un imaginaire complotiste se retrouve dans d'autres croyances infondées scientifiquement telles que l'astrologie, considérée comme une science par 49 % des sondés, ou l'occultisme (48 % croient aux esprits, soit + 8 points depuis 2004). Globalement, 59 % des jeunes interrogées croient à une superstition à caractère occulte (voyants, marabouts, sorcellerie, fantômes...) contre 21 % des plus âgés. « Ces désordres informationnels de l'ère Internet viennent sans doute accentuer la perméabilité traditionnelle des jeunes à ces croyances surnaturelles », soulignent toutefois les auteurs.
Reste que l'essor de ces croyances s'inscrit aussi dans un contexte où « la défiance à l'égard de l'information verticale issue des autorités s'accompagne d'une confiance plus grande dans sa transmission horizontale via les réseaux sociaux », analysent-ils. Aujourd'hui, 41 % des jeunes utilisent TikTok comme moteur de recherche et estiment qu'un influenceur qui a beaucoup d'abonnés peut être une source fiable. « Symptomatique d'un nivellement de l'expertise, ce chiffre révèle le manque de raisonnement critique d'une partie de la jeunesse à l'égard des influenceurs populaires », conclut l'enquête.

Tags : débat de société, media
​ 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.179.5) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 15 janvier 2023 12:40

Modifié le dimanche 15 janvier 2023 13:09

Laurent Berger interview

Laurent Berger interview
Laurent Berger. - Michel Euler/AP
 
Laurent Berger Secrétaire général de la CFDT
Vous employez fréquemment l'expression de « bien commun ». Pourquoi ?
Laurent Berger : Je l'utilise souvent car je crois que ce qui nous permet de faire société, de vivre les uns avec les autres, c'est prendre en compte la singularité de chacun mais dans un cadre collectif. Pour un syndicaliste, l'articulation entre le singulier et le collectif est une préoccupation permanente. Le collectif n'est pas la négation de chacun, mais on ne peut pas non plus cultiver une hypersingularité où nous serions tous tellement différents les uns des autres qu'il n'y aura rien de commun à construire.
Si j'emploie ce mot de bien commun c'est que, de mon point de vue, on a besoin en permanence de nous redire ce qui nous unit, ce que doit être notre société et la façon dont elle doit fonctionner. Dit autrement, il faut arrêter de réduire les gens à une condition particulière – travailleurs, consommateurs, usagers de services publics, citoyens... – et se redire ce qui fait l'unité de tout cela dans un cadre collectif. C'est pourquoi nous avons besoin de recréer du bien commun, du sens commun. Pour savoir où on veut aller ensemble et ce que cela induit comme façon de se comporter, de se projeter, de vivre les uns avec les autres...
Ce sens commun se perd-il aujourd'hui ?
L. B. : J'ai toujours du mal à dire qu'auparavant c'était merveilleux et facile ! Mais je crois que les incertitudes et les inquiétudes sont beaucoup plus nombreuses aujourd'hui. De ma fenêtre de syndicaliste, les sujets semblent devenus plus larges. Il y a toujours eu des tensions dans le monde du travail, par exemple entre travail et capital, mais s'ajoutent désormais les enjeux de réduction des inégalités, le devenir de la planète, l'angoisse de vivre correctement demain. Pour y répondre, nous avons besoin de recréer de la perspective, du bien commun en réfléchissant aux facteurs de réduction des inégalités, de prise en compte des plus modestes, d'unité. On ne parle plus beaucoup de « cohésion sociale », alors que tout politique, tout syndicaliste doit y travailler.
Il faut distinguer les organisations qui sont dans une logique de commun et celles dans une logique du particulier. Regardez TotalEnergies. Je suis fier de ce qui s'est passé : les salariés des stations-service, qui ne sont pas payés très cher, ont bénéficié, grâce à l'accord signé, de 3 000 ¤, de 7 % d'augmentation et d'une prime de nuit. On essaye d'avoir cette vision de l'intérêt général, en tout cas du commun...
Sur quels principes repose cette vision ?
L. B. : La justice sociale et la fraternité. La fraternité est un sujet difficile parce qu'on ne peut pas légiférer. La liberté, vous le pouvez ; l'égalité aussi. La fraternité, très peu. Tous les gouvernements veulent toujours que tout débouche sur une loi, alors que le contrat par un compromis peut être tout aussi important, voire plus, car il implique de l'engagement et une éthique de responsabilité pour mettre en ½uvre ce qui a été décidé.
Cela repose aussi sur le partage des richesses – le partage de la valeur dans l'entreprise, mais aussi le consentement à un impôt beaucoup plus juste –, la capacité à faire des services publics réduisant les inégalités (l'école par exemple), à construire des espaces de confrontations...
Pour vous, le commun n'est donc pas contradictoire avec le rapport de force ?
L. B. : Il ne s'agit pas d'éviter les conflits : la société est traversée d'intérêts contradictoires, et c'est normal. Leur confrontation peut être extrêmement bénéfique si nous avons la capacité de les résoudre dans des cadres apaisés en négociant, en faisant des compromis. Or cela est en recul aujourd'hui : il faut des gagnants et des perdants.
Pour moi, le rapport de force n'est pas seulement démonstration de force, mais aussi capacité à s'engager dans la discussion pour construire des propositions crédibles, ancrées dans le réel avec un regard critique. Cela me semble une attitude plus féconde que refuser de s'engager dans des compromis : votre capacité de rapport de force est alors faible, car on se fiche de ce que vous pensez.
Le commun se crée dans une société en mouvement, qui reconnaît sa diversité. Cela ne se fait pas que par le politique. Je n'ai quasiment pas une interview où on ne me parle pas de mes relations avec Emmanuel Macron, alors que ce n'est pas le sujet. Le sujet, ce sont nos propositions et la façon dont elles sont reçues. Cela suppose une vision nuancée des rapports sociaux et économiques. Il ne s'agit pas d'être « modéré » – c'est la pire critique qu'on puisse me faire ! – mais de prendre en compte la complexité et la nuance. C'est fondamental pour construire les choix à opérer.
D'où vous vient cette vision ?
L. B. : D'abord ma culture personnelle. J'ai grandi dans un milieu plutôt « catho de gauche » dans l'Ouest, terre de modération. Ensuite, c'est un travail de terrain acharné, a minima une fois par semaine à la rencontre de réalités très diverses : salariés, travailleurs, personnes en situation de pauvreté dont les aspirations sont très différentes de l'écume du débat public. Les gens n'attendent pas tous les matins qu'on se tape dessus, mais que nous trouvions des solutions, qu'on y travaille, avec une appréhension de la complexité beaucoup plus forte que dans le débat public.
Cela me vient aussi du travail intellectuel : je suis frappé du nombre de responsables politiques qui ne lisent plus les essais qui sortent et qui s'informent et s'expriment sur Twitter...
C'est enfin la culture de la CFDT qui a toujours considéré que son rôle était aussi de contribuer à l'intérêt général. Ce n'est pas toujours compris. On le sait peu, mais la CFDT est également une organisation de travailleurs de la deuxième ligne. Nos plus gros syndicats sont la propreté, les services, la santé... C'est agaçant de devoir parler de TotalEnergies pendant trois semaines quand vous avez obtenu des résultats pour les travailleurs de la coiffure ou de l'agroalimentaire.
Sommes-nous dans une société du repli sur soi ?
L. B. : Nous avons besoin d'unité dans une société plus éclatée et qui se plaît à mesurer l'ultra-singularité de chacun. Je suis pour la prise en compte des singularités, mais cela ne doit pas dicter l'action collective. Ce n'est pas en appuyant sans cesse sur l'individu qu'on avancera. Toutes les études montrent que le cercle de confiance, large il y a trente ans, se réduit aujourd'hui à la famille. Il faut reconstruire cela.
Cela dit, dans le monde du travail, on a l'habitude de se confronter à d'autres et à l'exercice du compromis, qui est fondateur de commun. Quand vous demandez aux salariés ce qu'ils attendent des syndicats, l'immense majorité répond que c'est discuter avec les patrons pour essayer de trouver des solutions. C'est ce que nous vivons entre les 65 organisations du « pacte du pouvoir de vivre » (lire ci-contre). Nous passons beaucoup de temps à échanger. Entre une organisation environnementale avec ses impératifs écologiques et un syndicat expliquant qu'il faut préserver l'emploi, il faut bien trouver des voies de passage.
Quel bilan en tirez-vous ?
L. B. : D'abord qu'on peut construire ensemble des propositions solides et expertisées, avec une vision partagée des orientations de la société. Le pacte, c'est aussi 40 groupes locaux qui agissent concrètement en matière de solidarité, de protection sociale, de santé... Nous continuons à faire pression sur le gouvernement qui a repris des sujets, comme la rénovation thermique des logements. Cela a créé de l'espoir que quelque chose d'autre est possible. Personne n'a la solution à lui tout seul. La facilité est l'ennemie d'une bonne gouvernance et de la capacité à résoudre les problèmes.
Dans Fratelli tutti, le pape François parle d'« amitié sociale » qui dépasse les frontières. Le bien commun va-t-il jusque-là ?
L. B. : On a besoin d'utopies mobilisatrices. C'est-à-dire qui invitent à agir et non à rester dans son canapé. Je suis assez sensible au message du pape sur l'écologie, les rapports sociaux, le partage des richesses. Il n'est pas responsable de l'ONU : sa vocation est de délivrer un message et de le rendre plus concret dans les comportements des uns et des autres, de créer de la fraternité au niveau international.




Laurent Berger interview
A Father's Wish, de la série Alba'hian. - A Father's Wish, de la série Alba'hian. © Joana Choumali, 2022
 
 
Laurent Berger interview
We All Feel it at the Same Time, de la série Alba'hian. - © Joana Choumali, 2022
 
Joana Choumali
Joana Choumali est une artiste visuelle née en 1974 à Abidjan (Côte d'Ivoire) où elle vit et travaille. Elle a étudié les arts graphiques au Maroc avant de commencer sa carrière de photographe. Son travail se concentre sur l'Afrique et ses innombrables cultures. Depuis 2016, Joana Choumali a intégré le textile à son oeuvre photographique et défend la notion de création méditative. En 2019, elle a reçu le prix Pictet sur le thème de « l'Espoir » pour sa série Ça va aller.
 
 
repères
Le « pacte du pouvoir de vivre »
Le « pacte du pouvoir de vivre » est une alliance de la société civile lancée en 2019 par la CFDT avec 18 autres organisations (dont ATD Quart Monde et le Secours catholique).
Rassemblant 90 propositions pour allier écologie, justice sociale et démocratie, il compte aujourd'hui 65 membres et une quarantaine de groupes locaux dans lesquels sont présentes les unions régionales et d'autres structures de proximité de la CFDT.
« La société que nous voulons s'appuie sur le pouvoir des citoyens pour engager les transformations qui s'imposent, affirme notamment le pacte. Elle refuse le déterminisme social. Elle n'exclut personne de la maison commune. Elle réinvente le bien commun pour faire société. »
 
Tags : débat de société
​ 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.179.5) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 24 novembre 2022 16:45

Modifié le vendredi 25 novembre 2022 03:20

Egalité ! par Cynthia Fleury

Ajouter cette vidéo à mon blog

Tags : débat de société
​ 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.179.5) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 25 août 2021 07:58

Vaccination et fraternité Editorial d'Isabelle de Gaulmyn

 
 
 
L'édito d'Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef à « La Croix », paru dans « La Croix L'Hebdo » du vendredi 23 juillet 2021 .


Vaccination et fraternité Editorial d'Isabelle de Gaulmyn


Sans doute faut-il entendre ceux qui défilent dans nos rues pour protester contre la vaccination obligatoire, refusant de se sentir « embrigadés » et de voir l'État empiéter sur leur propre territoire de l'intime. Nos libertés sont un bien précieux, notre société ne doit pas devenir le domaine du flicage permanent et c'est à l'honneur d'une démocratie que d'autoriser ces débats. Il n'empêche.
La conjonction des oppositions venues de tous horizons sur la question de la vaccination a quelque chose d'inquiétant. Non, la liberté individuelle ne peut être l'unique critère à prendre en compte en matière de santé publique. Cela ne l'a jamais été. Sinon, nous serions tous morts – que l'on pense à la polio ou, plus loin, à la peste... Il est d'ailleurs étonnant de voir combien, dans les rangs des écologistes, pourtant si soucieux de nous préserver à coups d'interdictions réglementaires de la pollution des voitures, des pesticides des agriculteurs ou du carburant des avions, est grande la réticence à une vaccination obligatoire.
Toute décision de santé suppose un discernement éthique. Et l'éthique ne saurait s'arrêter à notre personne. Nous sommes des êtres en relation, et c'est bien à l'aune de ces relations que nous devons examiner de telles mesures. En théologie chrétienne, on parlera du souci du « bien commun » : la santé est affaire de responsabilité collective, notamment à l'endroit des personnes les plus menacées.
Il y a là une forme d'« option préférentielle pour les plus fragiles ». Pas question d'accepter les yeux fermés toute avancée scientifique d'une société apte à se jeter dans les bras des transhumanistes. Mais à nous de faire preuve de raison, pour examiner si, en l'état des connaissances, les propositions médicales ou biomédicales sont bien au service de l'humain, un humain en relation. Le discernement est la tâche de tout citoyen. Se faire vacciner uniquement parce que ce sera plus facile d'aller au cinéma est tout simplement désolant. Comme le note le général François Lecointre, dans le très bel entretien qu'il a accordé à L'Hebdo, « la fraternité est sans doute la partie de notre devise républicaine la plus belle mais la plus mal comprise ».



Tags : Vaccination, débat de société
​ 3 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.179.5) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 26 juillet 2021 07:22

Modifié le lundi 26 juillet 2021 08:05

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile