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ECCLESIASTE

Il y a un temps pour chaque chose.
Il y a un temps pour naître
et un temps pour mourrir.
Il y a un temps pour pleurer
et un temps pour rire.
Il y a un temps pour se taire
et un temps pour parler.
L'homme traverse la vie comme une ombre.
Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie ne pourra jamais semer ni moissonner.
J'ai découvert aussi que les hommes peinent et s'appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin.
Cela est aussi inutile que de poursuivre le vent.
Bien sûr, l'insensé qui se croise les bras se laisse mourir de faim.
Mais il vaut mieux s'accorder un peu de repos que s'éreinter à un travail qui n'a pas de sens.
Deux hommes associés sont plus heureux qu'un homme solitaire.
A deux ils tirent un bon profit de leur travail. Si l'un d'eux tombe, l'autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s'il tombe il n'a personne pour le relever.
Lorsqu'on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n'arrive pas à se réchauffer.

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67 articles taggés guerre en ukraine

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Pourquoi l'Allemagne détient-elle la clé de l'envoi de chars lourds en Ukraine ?







L'Ukraine estime au total à trois cents le nombre de chars dont elle aurait besoin pour mener une opération militaire d'ampleur. Le char Leopard, de fabrication allemande, est le plus répandu en Europe. Une livraison en nombre à Kiev est donc possible et faciliterait l'accès aux munitions, aux pièces de rechange et la maintenance. Par comparaison, les parcs de chars français Leclerc et italiens C1 Ariete sont limités et ces matériels ne sont plus produits. Quant à la livraison de 14 chars lourds Challenger 2 annoncée par les Britanniques, son intérêt militaire est limité
Environ 2 000 chars Leopard se trouvent actuellement dans les arsenaux d'une dizaine de pays européens membres de l'Otan. La Bundeswehr en possède 245. La Pologne, la Finlande, le Danemark et l'Espagne font partie des pays qui se sont dits prêts à en fournir à l'Ukraine. Pour ce faire, ils ont besoin de l'agrément officiel de Berlin, qui contrôle les licences d'exportation.
► Pourquoi la livraison des chars Leopard gêne-t-elle Berlin ?
La décision relève du chancelier Olaf Scholz, qu'il s'agisse de livraisons indirectes par des pays tiers ou d'une livraison directe issue des stocks allemands.
Et cette question divise la coalition gouvernementale : les Verts et les libéraux sont favorables à un feu vert aux pays partenaires, tandis que le chancelier, soucieux d'éviter l'escalade, refuse de se prononcer.
Plusieurs raisons expliquent cette réticence. Son Parti social-démocrate (SPD), héritier de la politique de normalisation des relations avec l'Union soviétique de Willy Brandt, conserve un fort courant pacifiste. Pour des raisons historiques, l'Allemagne ne veut pas être vue comme un agresseur face à la Russie. L'opinion publique allemande soutient l'Ukraine, mais environ 50 % des Allemands sont contre la livraison de chars de combat.

Par ailleurs, contrairement au Royaume-Uni et à la France, l'Allemagne ne dispose pas de dissuasion nucléaire et pourrait se retrouver en première ligne en cas d'attaque russe sur l'Occident. À l'époque de la guerre froide, les scénarios d'une confrontation nucléaire entre le Kremlin et les pays occidentaux impliquaient souvent une guerre atomique sur le sol allemand. Selon le Wall Street Journal, Olaf Scholz aurait évoqué cette préoccupation avec un groupe d'élus américains, la semaine dernière, au Forum économique de Davos.
► Quand Olaf Scholz va-t-il trancher ?
La Pologne, prête à livrer 14 Leopard à Kiev, dit être en discussion avec une quinzaine de pays à ce sujet. Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé, lundi 23 janvier, que son pays allait demander l'accord de Berlin. « Même si nous n'obtenons pas leur accord, a-t-il indiqué, nous donnerons nos chars à l'Ukraine dans le cadre d'une petite coalition, même si l'Allemagne n'en fait pas partie. »



Tags : guerre en ukraine
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#Posté le mardi 24 janvier 2023 03:00

Andreï Medvedev, le déserteur russe du Groupe Wagner qui a fui en Norvège

 
 
Andreï Medvedev, le déserteur russe du Groupe Wagner qui a fui en Norvège
Andreï Medvedev, dans une image d'une vidéo diffusée le 15 janvier 2023 par l'ONG Gulagu.  GULAGU.NET / VIA REUTERS


Il n'est pas le premier combattant à déserter,  mais il est le premier issu des rangs du Groupe Wagner, le groupe de mercenaires russe qui mène l'offensive dans le Donbass. Andreï Medvedev, 26 ans, se présente comme l'ancien chef de la 1re section du 4e peloton du 7e détachement d'assaut de Wagner et affirme avoir combattu en Ukraine. Il est entré illégalement en Norvège dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier pour y demander l'asile.
M. Medvedev est un ancien soldat de l'armée russe, qui a purgé une peine de prison entre 2017 et 2018. Selon l'ONG Guiagu, qui affirme l'avoir aidé à fuir son pays, il a rejoint le Groupe Wagner le 6 juillet 2022, avec un contrat de quatre mois, lors desquels il a mené au combat une dizaine d'hommes. A l'issue de cette période, il aurait appris que le groupe avait l'intention de prolonger son engagement pour une durée indéfinie. Le jeune homme aurait alors fait le choix de déserter et se serait caché pendant deux mois en Russie.
Dans un entretien avec le journal en ligne indépendant russe The Insider et dans une vidéo publiée sur la chaîne You Tube de Guiagu, Andreï Medvedev explique avoir quitté le Groupe Wagner après avoir assisté aux meurtres de refuzniks, ces recrues qui ont refusé de se battre contre les Ukrainiens ou qui ont voulu déserter. Il évoque ainsi le rôle d'une unité spéciale,  qui exécute à la fois des Ukrainiens et les mercenaires errants.
Ce n'est pas la première fois qu'il sonne l'alarme sur les exactions commises par cette société militaire privée aux méthodes brutales.En décembre 2O22, par l'intermédiaire de Guiagu,  il interpellait déjà les autorités russes sur ces exécutions extrajudiciaires et demandait l'intervention du FSB – les services de renseignements du pays – et du président russe, Vladimir Poutine.
Fuite rocambolesque
Sa fuite de Russie, telle qu'il l'a racontée dans la vidéo publiée par Gulagu, a tout du film d'espionnage, époque guerre froide. En tenue de camouflage blanc, il part de Nikel, une commune urbaine de l'oblast de Mourmansk (Nord-Ouest), mais les gardes-frontières le repèrent alors qu'il s'apprête à traverser la Pasvik, une rivière qui sépare la Russie de la Norvège :
« J'ai entendu des aboiements de chien, je me suis retourné, j'ai vu des gens avec des lampes torches, à environ 150 mètres, qui couraient dans ma direction. J'ai entendu deux tirs, les balles ont sifflé pas très loin. J'ai cassé mon téléphone et je l'ai jeté dans la forêt, puis j'ai couru sur la glace vers la lumière des maisons. Ils ont lâché le chien, mais apparemment il s'est emmêlé quelque part. Ils avaient probablement eux-mêmes peur de courir après moi, la glace était fine. »
Arrivé en Norvège, Andreï Medvedev frappe à la porte d'une demeure, dans les environs de Skroytnes. Il est rapidement arrêté par une patrouille norvégienne et la police, prévenues par la Russie.
Brynjulf Risnes, l'avocat norvégien du transfuge, a déclaré que son client, qui se trouvait désormais dans la « région d'Oslo », avait décidé de quitter le Groupe Wagner après avoir vécu « des choses complètement différentes de ce qu'il attendait ». « Il dit avoir pris part à des combats (...) et qu'il n'a pas été en contact avec des civils », a expliqué le conseil.
M. Risnes a ajouté que M. Medvedev avait emporté avec lui des preuves de crimes de guerre commis en Ukraine et qu'il avait l'intention de partager ces informations avec des groupes enquêtant sur ces allégations.
Interrogations sur la nationalité du déserteur
Sur Télégram,  le Groupe Wagner essaie de décrédibiliser l'ancien mercenaire. Répondant à des questions du journal norvégien Aftenposten, il écrit : « Oui, en effet, Andreï Medvedev a combattu dans Nidhögg, le bataillon norvégien de Wagner, car il a la nationalité norvégienne, mais il aurait dû être poursuivi pour avoir tenté de maltraiter des prisonniers. Des documents détaillés sont disponibles auprès du service de sécurité de Wagner et ils devaient être remis aux autorités russes. Jusqu'à présent, il était sur la liste des personnes recherchées. Faites attention, il est très dangereux. » Il n'aborde pas, en revanche, les accusations de meurtres et de mauvais traitements à l'encontre de ses propres recrues. Répondant à ces affirmations, M. Risnes a déclaré,lundi, que son client « n'a absolument aucune nationalité norvégienne ni aucun lien antérieur avec la Norvège, pour autant que je sache ».
Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »
Découvrir
Au début de janvier, la société militaire privée avait affirmé, surTelegram : « A ce jour, nous avons 67 [combattants] originaires de Norvège. » Ces affirmations n'ont pu, pour l'heure, être confirmées.
Andreï Medvedev connaît le sort des déserteurs en Russie : « J'étais sous la menace d'être enlevé, d'être assassiné, d'être descendu, voire, pis, d'être condamné à la masse comme [Evgueni] Noujine. » Le Russe a été le chef d'un ex-détenu et déserteur, dont l'effroyable exécution avait été filmée et rendue publique à la mi-novembre.
Lire aussi : Le groupe de mercenaire russe Wagner met ouvertement en scène l'exécution d'un déserteur. 
Pierre Bouvier (avec AFP et Reuters)


« J'ai couru à travers la glace vers une lumière »
L'homme, âgé de 26 ans, se présente sous le nom d'Andreï Medvedev. Il explique comment, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, au terme d'une cavale de trois mois, il a traversé les barbelés, la forêt, puis une rivière gelée, sous les tirs des gardes-frontières russes, pour finalement échouer sain et sauf côté norvégien.  « J'ai entendu deux coups de feu et j'ai vu une balle passer devant moi. J'ai jeté le téléphone dans la forêt et j'ai couru à travers la glace vers une lumière de maison que j'ai aperçue à deux kilomètres », a-t-il raconté. Intercepté par les gardes-frontières norvégiens, l'évadé a immédiatement été transféré par avion à Oslo.
Jean-Baptiste François LaCroix
Tags : guerre en ukraine
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#Posté le vendredi 20 janvier 2023 12:34

Modifié le vendredi 20 janvier 2023 12:56

« Combattre pour l'Ukraine » : des soldats témoignent de la révolution en cours dans leur pays





Combattre pour l'Ukraine
de Lasha Otkhmezuri
Passé/Composé, 217 p., 19 ¤
Là-bas, le jour de gloire est loin d'être arrivé pour les enfants de la patrie. Mais Ah ! çà ira, çà ira, çà ira ! nous disent ces dix soldats dont Lasha Otkhmezuri a recueilli et transcrit le témoignage pendant l'été 2022. Ils ont tous bataillé sur la « ligne zéro», celle du feu, à la démarcation entre la mort, la peur et l'héroïsme. 
Pourquoi ? C'est une femme qui répond aux premières pages du livre : Maria, 47 ans, commandante adjointe d'un bataillon où elle brancarde les blessés et évacue les morts ; une ancienne « prof », militante de Svoboda, le parti ultranationaliste, mère de deux garçons eux aussi au front, qui a appris qu'au combat « le genre est secondaire ». 
Elle vise juste : « Ce qui m'aide actuellement à tenir debout, c'est la force de notre nation. (...) Certains pays, et pas seulement la Russie, furent longtemps sceptiques quant à la réalité de l'unité nationale ukrainienne. Depuis le 24 février, chaque jour, nous leur montrons leur erreur » ; car nous vivons un basculement de l'Histoire, face à Poutine et sa « peste noire ».
Maria nourrit une autre certitude : « La solidarité, l'entraide entre les troupes et la population civile font que la Russie ne parvient pas à nous mettre à genoux ». Ses camarades confirment, chacun avec son propre argumentaire, en disant la force d'un mot banalisé en démocratie mais d'une nouveauté palpable et si prometteuse là-bas : la société civile ukrainienne est de nouveau vivace, elle nous apprend le partage, loin des séparatistes, des apparatchiks, des ripoux et des collabos à l'affût.
Société civilisée
Stanislas, poète et écrivain russophone qui a connu l'horreur totalitaire du « Dachau de Donetz » où un médecin fou torturait chaque nuit des prisonniers, a compris à Marioupol, où pourtant l'on parle russe à 100 %, que la langue est une arme politique et il jure de ne s'exprimer désormais qu'en ukrainien. 
En position face aux blindés, Rouslan, 20 ans, du redoutable régiment d'Azov qui avait déjà stoppé nombre de Russes en 2014, partage toujours son bidon d'eau avec les femmes et les enfants qui sortent des caves. Maksym, 20 ans lui aussi, étudiant en biologie, s'est battu à Kyiv pour défendre « ce droit des gens à pouvoir prendre place à une terrasse pour boire un verre » et il pense que « cette guerre est celle de la lumière contre les ténèbres », d'où sortira une société civilisée.
Ihor, un entrepreneur de travaux publics prospère devenu sur le tard un as du maniement des drones, se reconstitue une échelle des valeurs qui lui évitera les erreurs passées. Gundars, un volontaire letton ancien agriculteur, découvre les promesses d'un internationalisme de l'aide aux agressés comme dans l'Espagne de 1937, y compris quand il croise un petit sniper français perdu dans une forêt.
Une révolution
Et Vano et Alexandre, géorgiens tous les deux, confirment ce qui meut ces légionnaires étrangers : gagner cette guerre, c'est la paix pour tous dans le monde. Ilya, un gars de Vladivostok, ancien lieutenant de l'armée russe passé de la traque du terrorisme religieux dans le Nord Caucase à la défense de l'aéroport de Donetsk, pense même que la vraie révolution dans son pays va naître de la résistance de Kiev. 
Tous, Ukrainiens ou non, de tous âges, sont sans doute les premiers acteurs d'une Europe de demain. Ils nous le disent sans détour, naïfs peut-être mais sacrément combatifs. 
Ami, entends-tu ? C'est l'alarme.


Société civilisée
Stanislas, poète et écrivain russophone qui a connu l'horreur totalitaire du « Dachau de Donetz » où un médecin fou torturait chaque nuit des prisonniers, a compris à Marioupol, où pourtant l'on parle russe à 100 %, que la langue est une arme politique et il jure de ne s'exprimer désormais qu'en ukrainien. 
En position face aux blindés, Rouslan, 20 ans, du redoutable régiment d'Azov qui avait déjà stoppé nombre de Russes en 2014, partage toujours son bidon d'eau avec les femmes et les enfants qui sortent des caves. Maksym, 20 ans lui aussi, étudiant en biologie, s'est battu à Kyiv pour défendre « ce droit des gens à pouvoir prendre place à une terrasse pour boire un verre » et il pense que « cette guerre est celle de la lumière contre les ténèbres », d'où sortira une société civilisée.
 
 
Tags : guerre en ukraine, Livres
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#Posté le mardi 17 janvier 2023 09:06

Modifié le mardi 17 janvier 2023 12:35

Dans les cuisines de l'armée ukrainienne

 
 
Dans les cuisines de l’armée ukrainienne
 
Comment nourrir en temps de guerre une armée dont les effectifs ont triplé en seulement quelques mois ? Depuis le début de l'invasion russe, bénévoles et entreprises se mobilisent dans toute l'Ukraine pour relever cet immense défi. Corruption, problèmes logistiques, mais impressionnante solidarité : et si l'approvisionnement en nourriture de l'armée synthétisait l'évolution de l'Ukraine ces dernières années ?
Kherson, Zaporijjia, Dnipro et Kiev (Ukraine) De notre envoyé spécial
Une fumée épaisse s'élève d'un poêle à bois corrodé. Sur le feu, on entend bouillonner une soupe couleur rouille où baignent des galouchki – sorte de gros gnocchi ukrainiens. À côté, posée sur des parpaings, une grande marmite de plov (« riz pilaf ») crève ses bulles dans l'air froid de décembre. Comme tous les matins depuis la libération de Kherson,  le 11 novembre, Tetyana s'active dans son jardin transformé en cuisine de bric et de broc pour préparer une centaine de repas pour les soldats déployés dans les environs.
Silhouette osseuse, visage buriné, cette grutière à la retraite dirige avec amour le travail des trois autres volontaires qui débitent des bûches ou épluchent des légumes sous un appentis, indifférents aux échos lointains de l'artillerie russe. Ici, tout est fait maison : un four a été bricolé avec la carcasse d'une bombonne de gaz, un autre avec deux jantes de voiture soudées entre elles. Un débris de bulldozer sert de poêle à frire. C'est Mad Max en cuisine.
Il est presque midi ce 30 décembre quand deux soldats garent une Lada déglinguée devant la maison de la retraitée. Dans le jardin, les volontaires se hâtent de remplir de soupe de grandes cantines portables kaki, thermos géants pouvant contenir jusqu'à quarante rations. Les deux soldats sont cuisiniers militaires. En théorie, ils sont censés préparer les repas pour leur compagnie, une centaine d'hommes dispersés sur plusieurs positions le long du grand fleuve Dniepr, où se joue un face-à-face mortel avec l'armée russe. Dans les faits, les bombardements et le manque de place rendent impossible l'emploi d'une cuisine de campagne.
Pour ne pas manger des rations de combat à longueur de journée, il a fallu improviser, trouver de l'aide auprès des locaux. « On leur donne une partie de nos vivres, ils nous cuisinent un déjeuner par jour. Ça change du pâté en boîte et des biscuits secs », sourit Sacha, 35 ans, en chargeant les cantines dans le coffre de la Lada. « C'est comme ça partout ! J'ai vu ce genre d'arrangements sur toutes les positions où j'ai été déployé. »
Depuis le début de la guerre, il y a trois cent vingt-sept jours, 600 000 soldats ukrainiens mangent trois fois par jour. Cela représente plus d'un demi-milliard de repas. Pour les fournir, entreprises et bénévoles se sont mobilisés en masse dès l'invasion russe le 24 février 2022, devenant les maillons essentiels de chaînes d'approvisionnement mises à mal par la guerre.


« En février-mars, la logistique de notre armée ne fonctionnait pas », se remémore Konstantin ­Tchernichov, rencontré à Zaporijjia, à 300 kilomètres de Kherson. Sweat noir, cheveux déjà gris, ce développeur informatique fait partie de cette cohorte de vingtenaires à la maturité sidérante apparue depuis le début du conflit.
À 24 ans seulement, il est à la tête du plus grand dispositif de volontaires de cette ville de 750 000 habitants avant la guerre, qui a vu affluer un nombre considérable de réfugiés.
Ces derniers ont d'abord été leur priorité. « Mais très rapidement, nos volontaires nous ont fait remonter des alertes concernant des militaires :” Mon fils est basé à l'aéroport, il me dit qu'ils ont faim” ; “mon pote est à tel point de contrôle et ils n'ont rien à manger”... »
Pendant deux mois, le centre des volontaires va suppléer localement à une logistique militaire bousculée par l'invasion et par l'afflux de nouvelles recrues, qui fait quasiment tripler les effectifs de l'armée. « Plusieurs nouvelles brigades n'avaient aucune logistique initiale », raconte Konstantin ­Tchernichov. Au sein de l'armée, certaines formations se plaignent de ne pas avoir de produits alimentaires, d'autres de manquer de rations de combat, d'autres encore d'avoir une cuisine, mais pas de cuisinier... Les problèmes durent jusqu'au printemps 2022, avec un début d'adaptation de la logistique militaire.
Les besoins restent importants, et les volontaires de Zaporijjia réfléchissent à la meilleure manière d'y répondre.
Méthodiques, ils identifient trois catégories de soldats. Les premiers, stationnés en ville, bénéficient d'une chaîne logistique fiable, alimentée par les livraisons du ministère de la défense, et peuvent compléter leurs menus dans les commerces locaux. Les seconds sont en première ligne, dans l'impossibilité totale de cuisiner quoi que ce soit, et dépendent de rations de combat. La troisième catégorie, celle des secondes et troisièmes lignes, est souvent dispersée par unités de 30 ou 40 hommes. Ces soldats doivent composer avec les bombardements et le manque d'espace de stockage, mais peuvent encore faire bouillir de l'eau. C'est pour eux que le centre des volontaires de Zaporijjia va développer son invention la plus révolutionnaire...
Pour la découvrir, il faut descendre au sous-sol du Easy Meal, un restaurant du centre-ville dont les volontaires louent la cuisine. Là, six femmes se relayent pour éplucher à longueur de journée choux, oignons, carottes, et betteraves, qu'elles débitent en fines lamelles, avant de les enfourner dans trois gros blocs chromés. Ce sont des déshydrateurs alimentaires, achetés grâce à un donateur canadien, et capables chacun de sécher 12 kg de légumes en quelques heures. Sur un coin de table, le produit fini, résultat de mois d'expérimentations, repose en majesté dans un sachet sous vide : le bortsch déshydraté.
« On produit de 50 à 80 paquets par jour », explique Olena Berejnaïa, professeure de physique de 53 ans, fière d'avoir inventé un moyen de livrer aux soldats le plus célèbre des potages ukrainiens. « Mes anciens élèves dans l'armée se plaignaient de ne pas avoir quelque chose de simple et bon, qui nécessiterait juste de l'eau chaude. Avec ce bortsch, il suffit de cuire les patates, d'ajouter une conserve de viande, et le tour est joué. » Un seul paquet permet de nourrir 10 personnes (« ou huit soldats »). Bien qu'elle enseigne toujours, il n'est pas rare qu'Olena ­Berejnaïa amène son PC portable pour faire cours depuis cette cuisine où elle passe six heures par jour. « Quand un soldat vous envoie une vidéo les larmes aux yeux après avoir mangé votre bortsch... On livre plus que de la nourriture. C'est du réconfort. »
L'aide des volontaires n'a pas attendu l'invasion russe pour devenir un élément routinier du fonctionnement de l'armée ukrainienne. « C'est le cas depuis le début de la guerre du Donbass, en 2014, explique Viktor Chalavan, conseiller militaire du ministre de l'intérieur ukrainien, dans un restaurant géorgien de la capitale. À l'époque, notre armée était en lambeaux, et beaucoup d'unités se sont trouvé un petit fan-club qui les aidait à s'approvisionner. » L'officier souligne les progrès effectués depuis, avec la mise en place d'un puissant commandement de la logistique inspiré par l'Otan à partir de 2016, et une attention croissante à la qualité des rations de combat.
S'il salue le rôle considérable des bénévoles, il affirme que leurs livraisons sont surtout nécessaires près du front, où elles offrent des alternatives plus savoureuses aux rations de combat. Interrogé sur les difficultés des premiers mois, Viktor ­Chalavan minore les problèmes. « Il y a tellement de nourriture en Ukraine qu'il est impossible d'en manquer, évacue le conseiller. Nos soldats sont peut-être sales, ils ont peut-être froid, mais ils n'ont jamais eu faim. » Une affirmation que confirment les soldats ukrainiens rencontrés par La Croix durant ce reportage.
Ailleurs, à Zaporijjia. Ievgen Mykhaïlenko reçoit dans le restaurant qu'il loue en ville, et dont il demande de taire le nom. Gueule de pirate et torse tatoué, ce chef cuisinier et son équipe viennent d'y déménager en urgence leur cuisine après avoir appris par les services de renseignements ukrainiens que les Russes avaient identifié leur précédent repaire. Il faut dire qu'une installation antérieure avait été bombardée quelques mois plus tôt au missile S-300. Les risques du métier quand on cuisine avec les forces spéciales ukrainiennes.
Aux fourneaux depuis le début de la guerre, Ievgen a banni la kacha, cette préparation de sarrasin que l'armée sert à tous les repas. Épaulé de quelques volontaires, il cuisine chaque jour des repas robustes et bien présentés, des plats d'antan « à la Escoffier », avec des légumes et de la sauce. Des créations plus insolites, aussi, que « Chef Zhenya » (son pseudo) publie sur Twitter pour solliciter les dons des internautes : fish and chips au café et kombucha – boisson fermentée –, kimchi (« mélange de légumes ») violet aux myrtilles, gingembre et piment... « Ces mecs risquent leur vie, mais ils sont en panique dès qu'il s'agit de tester de nouveaux plats, rigole Ievgen. Si je les laissais faire, ils boufferaient des cookies et du lait concentré à tous les repas. Ce sont de vrais gosses. » Le chef, qui a été jusqu'à organiser la livraison de trois repas par jour pour 500 soldats entre mars et mai 2022, estime aujourd'hui que l'armée est « à la masse » en matière logistique. « On a un vrai déficit de compétences », juge-t-il en montrant sur sa tablette numérique une vidéo de soldats récurant une vieille cuisine de campagne rouillée, vestige de l'Union soviétique. Ievgen est en contact avec deux brigades basées à Kiev pour les aider à trouver des cuisines de campagne au gaz, afin de remplacer leurs vieux modèles au bois. Quand on lui montre à notre tour une photo de Tetyana, la cuisinière de Kherson, le chef grimace. « C'est impressionnant, mais ça me fait mal de voir ça. » Lui voit l'envers de l'image. L'hygiène, déjà. Mais surtout la preuve d'un défaut d'organisation de l'armée, alors que la guerre s'annonce encore longue. « La Russie va pas disparaître. Il va falloir nourrir des générations de soldats ukrainiens, mais je ne vois aucun effort des autorités pour prendre le problème dans sa globalité. Pourquoi croyez-vous que les soldats ne veulent pas manger ce que l'armée leur sert ? »
L'approvisionnement en nourriture de l'armée a commencé à être un problème à partir du milieu des années 2000 en Ukraine, lorsque des tâches ont été sous-traitées à des entreprises de restauration, pour certaines liées à d'anciens officiers. Des pratiques douteuses deviennent la norme : marchés truqués, aux tarifications suspectes, rétrocommissions, livraison de produits avariés... Pendant une dizaine d'années, une poignée de « clans » se partage le marché de la nourriture militaire, qui devient l'un des plus notoirement corrompus d'Ukraine.
Le scandale éclate en juin 2016, quand 169 soldats sont hospitalisés d'urgence après une intoxication alimentaire à la base militaire de Desna, dans le nord du pays. Des analyses révèleront la présence de moisissures, de staphylocoques et de bactéries E. coli dans la nourriture fournie par le sous-traitant, dont le contrat est révoqué. Mais le marché va prendre à partir de cette date un tour de plus en plus monopolistique.
Avec la bienveillance du ministère de la défense, une entreprise monte rapidement en puissance, jusqu'à détenir 55 % du marché en 2018 (1). Son nom est Viyskservis-Volonter. L'arrivée au pouvoir de Volodymyr Zelensky en 2019, qui promet de lutter contre la corruption, s'accompagne un temps d'une « démocratisation » des appels d'offres publics. Cela n'empêchera pourtant pas Viyskservis-Volonter de mettre la main sur 85 % du marché en 2021, au terme d'un appel d'offres dénoncé comme irrégulier par ses concurrents. « Quand je me suis intéressée à Viyskservis-Volonter, j'ai découvert que c'était une société fantoche basée à Odessa, liée à un réseau de sous-traitants secondaires », raconte la députée Solomiia Bobrovska, jointe par téléphone dans l'ouest de l'Ukraine, où elle rendait visite à des soldats. En mars 2021, cette élue d'opposition a déclenché un scandale en publiant sur Facebook des photos montrant des cageots emplis de provisions avariées, livrés par Viyskservis-­Volonter à une unité militaire.
Elle engage alors une bataille parlementaire, qui aboutira en juillet 2021 au licenciement du vice-ministre de la défense, Igor ­Khalimon. Ce dernier sera inculpé le 29 octobre 2021 pour un détournement de fonds d'un montant estimé à 700 millions de hryvnias (25 millions d'euros). L'affaire poussera le ministre de la défense lui-même, Andrii Taran, à la démission. Jugeant dangereux une telle dépendance à une seule entreprise, son successeur (et actuel ministre de la défense) Oleksiy Reznikov décide de remettre à plat le marché public.
Le 6 janvier 2022, douze appels d'offres sont publiés. Le montant global, colossal, frôle les 100 millions d'euros. Objectif : Mettre fin au monopole du ravitaillement en nourriture en diversifiant les fournisseurs. Nous ne sommes alors qu'à un mois et demi du début de l'invasion russe. Qui a remporté ces contrats ? Mystère. Depuis le début de la guerre, les marchés publics relatifs aux affaires militaires ne sont plus rendus publics, pour que le renseignement russe ne puisse y déceler d'informations sensibles. Le contrat de Viyskservis-Volonter a-t-il été prolongé ? Joint par La Croix, le ministère ukrainien de la défense n'a pas donné suite à nos sollicitations. « On ne sait pas », commente Youri Nikolov, rédacteur en chef du site Nashi Grochi, qui voit dans ces turpitudes une des raisons pour lesquelles l'Ukraine n'était pas prête à nourrir ses soldats quand l'invasion a commencé. « Mais la guerre a fait changer les choses. Je constate que beaucoup de personnes ont arrêté de faire n'importe quoi. » La diversification des fournisseurs semble en effet bien réelle.
Dnipro. Depuis le début de la guerre, cette ville d'un million d'habitants au bord du Dniepr est devenue la « capitale de l'arrière », le c½ur des initiatives logistiques et humanitaires de la société civile ukrainienne. Dans les faubourgs, David Vak, patron de l'entreprise Natsional fait visiter sa petite usine alimentaire. Il n'est qu'un exemple parmi tant d'entrepreneurs ukrainiens qui ont réorienté leur outil de production pour satisfaire les demandes nées du conflit, donnant à voir l'émergence rapide d'une véritable industrie de guerre. « Même les pochettes que nous utilisons étaient introuvables en Ukraine avant l'invasion, souligne le patron. Maintenant, deux sociétés ont commencé à en fabriquer. » Sur les chaînes de production, une vingtaine d'employés manipulent des pochettes en plastique vert kaki, qui défilent à toute vitesse. Un employé les remplit de viande et de légumes, une machine ajoute le riz, la suivante scelle le tout. Dans une autre pièce, trois énormes cuves cuisent 6 000 pochettes toutes les quatre-vingt-dix minutes. Depuis septembre 2022, l'entreprise produit un demi-million de rations par mois, dont 70 % vont à l'armée. Les autres sont destinées aux réfugiés et civils.
Dégustation. Une brique visqueuse glisse de sa pochette kaki, sur une assiette trop blanche pour elle. Le riz-poulet à la japonaise a une sale tête, mais dégage une bonne odeur de produits frais. Le goût est étonnamment bon. Las, cette ration n'est pas pour l'armée, mais pour les civils. Car si le ministère de la défense tolère les petits arrangements avec les civils, son cahier des charges reste des plus stricts en ce qui concerne les rations militaires : prix très contraints, recettes à suivre scrupuleusement, peu d'épices, jamais de sauce... Les pochettes que David Vak fournit à la troupe respectent à la lettre ces tristes normes. Il y a des limites à ce que l'on peut attendre d'une ration de combat. L'urgence est d'abord de produire.




Dans les cuisines de l’armée ukrainienne
De son jardin à Kherson, Tetyana a fait une cuisine, depuis laquelle elle prépare une centaine de repas pour les soldats. - Alfredo Bosco
 
 
Tags : guerre en ukraine
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#Posté le lundi 16 janvier 2023 09:31

Guerre en Ukraine : 20 morts dans une frappe russe à Dnipro, des coupures de courant massives












Frappe meurtrière dans l'est de l'Ukraine
Au moins 20 personnes ont été tuées dans le bombardement survenu samedi d'un immeuble d'habitation de la ville de Dnipro, dans l'est del'Ukraine, ont annoncé dimanche les autorités locales. « Vingt innocentes victimes », a déploré le chef de l'administration militaire régionale de Dnipro, Valentyn Reznichenko, sur Telegram, précisant que 73 personnes avaient été blessées. « Les opérations de secours se poursuivent. Le sort de plus de 40 personnes demeure inconnu », a-t-il ajouté.
Dans le Sud, à Kryvyï Rih, une personne a été tuée et une autre blessée dans la destruction d'immeubles d'habitation par une frappe, selon un bilan officiel. Plusieurs explosions ont par ailleurs retenti dans la matinée à Kiev, ont constaté des journalistes de l'AFP, tandis que son maire Vitali Klitschko a appelé la population à « rester dans les abris ».
Au total, « l'ennemi a procédé à trois frappes aériennes et à une cinquantaine de tirs de missiles dans la journée, a précisé l'état-major de l'armée ukrainienne. En outre, les occupants ont lancé 50 attaques avec des lance-roquettes multiples. »
► Des coupures de courant massives dans la plupart des régions d'Ukraine
Des coupures de courant ont été ordonnées samedi dans la plupart des régions d'Ukraine après une vague de frappes russes, a annoncé samedi le ministre de l'énergie, German Galushchenko.
« Aujourd'hui, l'ennemi a de nouveau attaqué les installations de production d'énergie du pays. Il y a des attaques dans les régions de Kharkiv, Lviv, Ivano-Frankivsk, Zaporijjia, Vinnytsia et Kiev. En raison des bombardements, des coupures d'urgence ont été décidées dans la plupart des régions », a déclaré German Galushchenko sur Facebook.
L'opérateur Ukrenergo a pour sa part dit être à l'½uvre pour « éliminer les conséquences » de cette « douzième attaque massive de missiles sur le secteur de l'énergie en Ukraine ».
Pour Volodymyr Zelensky, la « terreur » russe ne pourra être stoppée que par les armes
Le président ukrainienVolodymyr Zelensky a déclaré samedi que la « terreur » russe ne pourrait être stoppée que par les armes, après la nouvelle vague de frappes russes dans le pays. « La Russie a effectué une autre frappe massive de missiles sur les villes ukrainiennes (...) Est-il possible d'arrêter la terreur russe ? Oui, c'est possible. Peut-on le faire autrement que sur le champ de bataille en Ukraine ? Malheureusement, non », a-t-il estimé dans son message quotidien.
L'Ukraine demande encore et toujours des armes lourdes
Pour faire face à l'armada russe, Kiev a denouveaut d'équipements militaires performants.
« Pour gagner cette guerre, nous avons besoin de plus d'équipements militaires, d'équipements lourds », a exhorté Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, alors que l'Ukraine réclame inlassablement des chars lourds ainsi que des missiles de longue portée.
► Kiev s'estime « de facto » membre de l'Otan
L'Ukraine a estimé vendredi être devenue « de facto » membre de l'Otan. « C'est vrai. C'est un fait », a déclaré à la BBC le ministre ukrainien de la défense Oleksiï Reznikov. « Je suis sûr que dans un avenir proche, nous deviendrons membre de l'Otan. 
 L'alliance a annoncé vendredi le déploiement d'avions de surveillance Awacs en Roumanie à partir de mardi, pour soutenir sa présence renforcée dans la région et « surveiller l'activité militaire russe ».
► L'AIEA va tripler sa présence permanente dans les centrales nucléaires
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), déjà présente dans la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par l'armée russe, va envoyer dans les prochains jours des experts sur les autres sites ukrainiens et tripler à terme leur nombre. L'instance onusienne « sera bientôt déployée de manière permanente dans l'ensemble des centrales d'Ukraine, y compris à Tchernobyl », selon un communiqué publié vendredi soir.
Son directeur général Rafael Grossi se rend sur place la semaine prochaine pour lancer le nouveau dispositif. Si des missions ponctuelles ont eu lieu depuis le début de la guerre, cette décision « marque une expansion majeure », souligne l'AIEA.
 
Londres va livrer les premiers chars lourds occidentaux
Des armes de plus en plus puissantes.AMX-10-RC par la France, à l'Ukraine
Londres ne précise pas combien de chars il compte envoyer, mais plusieurs médias britanniques évoquent le nombre de 12 Challenger 2 : quatre seraient envoyés immédiatement et huit autres devraient suivre à court terme. Depuis le début de l'invasion russe, il y a près d'un an, les alliés européens de Kiev ont déjà livré près de 300 chars soviétiques modernisés.
L'annonce a fait réagir la diplomatie russe qui a estimé que l'envoi de ces chars n'allaient « en rien accélérer la fin des hostilités militaires, mais va seulement les intensifier, en provoquant de nouvelles victimes », selon un communiqué de l'ambassade de Russie à Londres.


Guerre en Ukraine : le groupe Wagner, soutien de l'armée russe à Soledar et Bakhmout
 
Modifié le 13/01/2023 à 12:47

 
Des soldats ukrainiens dans la région de Donetsk, en Ukraine, le mercredi 11 janvier 2023. LIBKOS/AP 

 
À l'heure où Soledar, petite ville de l'est de l'Ukraine réputée pour son énorme mine de sel, semblait sur le point de tomber aux mains des forces russes, les commentateurs se disputaient sur la véracité ou non d'une photo circulant sur Internet mercredi 11 janvier. On y voit le responsable du groupe armé privé Wagner,  Evgueni Prigojine, au milieu de ses mercenaires, posant dans une salle qui ressemblerait à un tunnel du gisement salin. « Les unités de Wagner ont pris le contrôle du territoire entier de Soledar », a-t-il indiqué en précisant que son organisation avait lancé seule l'assaut contre la commune.
 
Sa photo et ses déclarations ont fait réagir jusqu'au sommet du Kremlin. « Il ne faut pas se presser », avait tempéré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine. Les combats semblaient en effet se poursuivre dans l'ouest de Soledar, alors toujours défendue par les combattants ukrainiens. Puis, vendredi 13 janvier, l'armée russe a affirmé avoir entièrement conquis la ville. Une annonce immédiatement démentie par Kiev.
 
Il s'agirait du premier succès d'envergure des hommes de Wagner sur le front ukrainien depuis le début de l'invasion, le 24 février 2022, mais également de la première conquête de la Russie depuis la prise de Lyssytchansk, plus au nord, en juillet 2022.
 
Une armée privée de 50 000 hommes
 
Le groupe paramilitaire n'a cessé de prendre du galon au fur et à mesure que l'armée russe s'enlisait dans l'est de l'Ukraine. Il concentre ses efforts dans la bataille de Bakhmout, l'épicentre des combats les plus violents actuellement, où les belligérants engloutissent hommes et matériels à un rythme effréné.
 
D'après des estimations américaines, Wagner aurait déployé 50 000 hommes sur le sol ukrainien, dont 40 000 volontaires recrutés au cours des derniers mois dans les prisons russes contre la promesse d'une amnistie. Le reste est composé des « musiciens », le surnom des mercenaires plus aguerris de l'organisation. Le coût de ces opérations se chiffrerait à environ 100 millions d'euros par mois.
 
Wagner cultive une relation ancienne et étroite avec le conflit ukrainien. Le groupe a pris son envol lors de la première guerre du Donbass, au printemps 2014, lorsque le Kremlin leur délégua la tâche d'épauler et d'organiser les milices prorusses dans les régions de Donetsk et Louhansk. Un millier d'anciens militaires participèrent alors à des attaques contre les autorités ukrainiennes, jusqu'à la stabilisation du front en février 2015.
 
Le groupe partit ensuite soutenir le régime de Bachar Al Assad en Syrie, avant de multiplier les opérations en Afrique : Libye, Centrafrique, Mali et Mozambique. À chaque fois, il tente, avec plus ou moins de succès, de s'y installer durablement en ponctionnant les ressources minières locales.
 
« De lourdes pertes »
 
De retour en Ukraine à la faveur de l'invasion, Wagner s'est transformé en véritable armée privée dotée de blindés, d'hélicoptères et d'une artillerie de bataille. « Il est évident pour nous que Wagner est en voie de devenir une puissance rivale de l'armée russe régulière et d'autres ministères russes », affirme John Kirby, porte-parole de la Maison-Blanche, qui assure que l'influence au Kremlin du chef du groupe, Evgueni Prigojine, ne fait qu'« augmenter ».
 
Pour Washington, les forces de Wagner « mal équipées et mal entraînées », souffriraient néanmoins de « lourdes pertes » sur la ligne de front.

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#Posté le dimanche 15 janvier 2023 05:46

Modifié le dimanche 15 janvier 2023 06:14

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